Impardonnable oubli !

Quatre années ont passé depuis mon invitation au voyage du dimanche dans les îles françaises. J’avais fait une large part à mes îles bretonnes et vendéennes, et une petite place pour Porquerolles et Port-Cros. Mais comment ai-je pu oublier la plus belle de toutes, la plus fantastique, sûrement aussi la plus célèbre : la Corse.

Ce n’était pourtant pas faute d’y être allé séjourner, la première fois pour vérifier si sa beauté pouvait entrer en concurrence avec la Martinique (où nous étions en voyage) comme le prétendait un marin rencontré fortuitement.

Tintin aux Antilles

Le regretté Hergé n’a jamais dessiné le célèbre reporter en culotte de golf, ni son ami le capitaine Haddock, ni même son fidèle Milou, en visite dans les îles de la Martinique et de la Guadeloupe. Et c’est dommage, parce que le président de la République, qui a un faux air de Tintin, a pris le temps de s’y rendre avant de rentrer de l’assemblée de l’ONU où il a brillamment porté nos couleurs. Comment ça, je me moque ? Bon, oui, un peu. Les Antillais auront quand même pu l’interroger en direct sur les questions qui les préoccupent.

Pendez les blancs

Ou comment faire d’un minuscule écrivaillon un ennemi public numéro un ? L’homme par qui le scandale est arrivé s’appelle Nick Conrad. Originaire de Noisy-le-Grand, il végète dans la musique et le rap et mène une carrière confidentielle sur les réseaux sociaux. Le moindre adolescent boutonneux auteur d’un tuto débile recueille plus de vues que lui sur YouTube. Jusqu’à ce qu’il écrive et interprète dans un clip ultra-violent un morceau provocateur dans lequel il appelle au meurtre des blancs. Et encore, le clip vidéo sorti début septembre passe presque inaperçu, malgré la promotion inespérée fournie par un certain Dieudonné.

Le désir et le droit

Le comité consultatif national d’éthique a rendu un nouvel avis favorable à l’extension de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, y compris les couples homosexuels et les femmes seules. En revanche, il s’oppose toujours à la gestation pour autrui, qui selon lui, implique la marchandisation du corps des mères porteuses. Ce nouvel avis confirme celui de 2017 et devrait permettre la rédaction d’une loi concernant la bioéthique, amendant le précédent texte qui date de 2011. Il faut évidemment s’attendre à une réaction défavorable des tenants de la manif pour tous, qui ont déjà commencé à se mobiliser.