Qui veut la peau de l’Aquarius ?

A priori, c’est Mateo Salvini, l’emblématique vice-président du Conseil italien qu’il dirige au nom de la Ligue du Nord en lien étroit avec Luigi di Maio qui représente les populistes du mouvement Cinq étoiles. En sa qualité de ministre de l’Intérieur, il a décidé de fermer les ports italiens aux migrants et notamment aux navires, qui, comme l’Aquarius, portent aide et secours à ceux qui tentent la traversée sur des embarcations de fortune. Mateo Salvini assume sans complexe de jouer le rôle du méchant, mais il souligne, non sans raison, l’hypocrisie d’Emmanuel Macron sur le sujet.

Carton rose

Marcel Campion, surnommé le roi des forains, n’est pas homophobe. Il n’aime pas les pédés, c’est tout. Comprenez-le bien, il n’a rien contre les homos, mis à part le fait qu’ils sont pervers. Seraient-ils pervers parce qu’homos ? Ou homos parce que pervers ? Attendez, c’est vous qui l’avez dit, pas lui. Il se contente de constater, hein ?, et que voit-il ? la Mairie de Paris est noyautée par les homosexuels. Si Bruno Julliard est devenu premier adjoint de Bertrand Delanoé, c’est bien parce que tous les deux étaient de la jaquette, et qu’ils ont fait leur folie ensemble.

L’addition

Vous savez, c’est ce moment fatal où l’on se demande à quelle sauce on va être mangé, après avoir fait plus ou moins bonne chère au restaurant. Muriel Robin en a même fait un sketch, une saynète qui sentait furieusement le vécu, quand il y a toujours quelqu’un qui remet en question le partage simpliste qui consiste à diviser le montant de la note par le nombre de convives au motif que lui, ou elle, n’a pas bu de ce vin si coûteux qui grève le montant du repas, ou qu’il n’a pas pris de café.

Éternel féminin

À flirter avec les héroïnes du théâtre classique jusqu’à la fin de l’été, j’en ai loupé la rentrée traditionnelle ! Tant pis, je veux même rester encore aujourd’hui avec ce thème de la femme dans la littérature. Elle a de tout temps été l’inspiratrice des écrivains, mais ils en ont présenté des visages souvent stéréotypés. En s’éloignant de l’inspiration de la littérature antique, ils ont peint la femme avec ses défauts, quand elle ose se situer en dehors des normes féminines, elle termine dans le malheur… ou ils la réduisent à une forme d’objets ou de mythe : c’est une femme admirable, dévouée, dédiée à l’homme, sublime, parce que souffrante, inégalable quand elle est mère…