Compromis

La vie en société nécessite des compromis, autant dans la sphère personnelle, que dans le domaine politique et sociétal.

C’est un arrangement dans lequel on se fait des concessions mutuelles en cas de désaccord, pour permettre de rencontrer un état intermédiaire… on dit : « on arrive à un compromis »… « on consent à un compromis »…

Par les deux bouts*

Je ne sais pas si la nouvelle vous a donné la banane. Pour ma part, mais ça n’engage que moi, elle aurait tendance à me saper le moral et à provoquer de l’incompréhension. La banane la plus chère du monde a fait son grand retour lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s à New York. L’œuvre, signée par l’artiste italien Maurizio Cattelan, porte le titre de « Comedian » et consiste en une banane nature scotchée sur un mur à l’aide d’un ruban adhésif large de couleur argentée. Elle a été adjugée à plus de 5 millions de dollars à un richissime détenteur d’une cryptomonnaie, Justin Sun.

Symbolique

La décision de la Cour Pénale Internationale d’émettre un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, pour répondre à des accusations de crimes de guerre, n’aboutira probablement pas d’un point de vue concret à son arrestation, mais elle n’en demeure pas moins hautement symbolique, pour plusieurs raisons. En effet, elle fait suite à une longue enquête sur les faits reprochés au dirigeant, dont la matérialité ne peut être contestée, tels que l’usage de restrictions dans la distribution de nourriture ou de médicaments, ou le déplacement systématique de populations civiles. Il appartiendra au chef de l’état israélien de démontrer qu’il n’a fait aucun usage qui n’aurait été strictement inévitable de méthodes non admises par la communauté internationale.

Choc des savoirs : une tragédie

« Si vous avez compris en quoi consiste cette énième réforme de l’éducation nationale, c’est que je me suis mal exprimé ». C’est en substance ce qu’aurait pu déclarer le père de ce projet de réorganisation du collège, le fugace ancien Premier ministre Gabriel Attal pendant son passage éclair au ministère de l’Éducation. Habituellement, les ministres en mal de notoriété se contentaient de laisser leur nom à une réforme, souvent concernant le baccalauréat, le diplôme le plus emblématique et le plus connu des Français. Avec ce nom alambiqué et pour tout dire incompréhensible, Gabriel Attal vise à en mettre plein la vue des parents et à se doter d’une vision à long terme sur l’éducation.