Et l’école dans tout ça ?

Analyse sommaire des programmes pour l’école de quatre des candidats à la présidentielle.

Candidat Macron : augmenter les heures de français en primaire et de mathématique en sixième.

Dédoubler les classes dans les secteurs d’éducation prioritaires du CE2 au CM2.

Plus de sport, 30 minutes par jour en primaire, deux heures de plus par semaine en collège.

Chercher des nouvelles missions pour les enseignants.

Plus d’autonomie pour les établissements, ayant une liberté de recrutement.

Ah ! Sahara ! Sahara !

Vous me pardonnerez cet à-peu-près, dû à la stricte observation de la fameuse période de réserve, la veille et le jour du scrutin, qui interdit de favoriser l’un ou l’autre des 12 candidats à l’élection présidentielle. Alors que tous les observateurs s’accordent à dire que cette campagne a été plutôt atone et peu passionnante, il suffit que l’on n’ait pas le droit d’en parler, pour se sentir frustré d’une parole dont on aurait pu user à volonté auparavant. Alors, quand on ne peut pas parler politique en France, on se rabat inévitablement sur la pluie et le beau temps.

Santé !

Le comportement de Vladimir Poutine est tellement éloigné de ce que l’on peut attendre du chef de l’état le plus étendu de la planète que beaucoup d’observateurs en ont déduit qu’il ne pouvait s’expliquer que par une maladie, physique ou mentale. Les rumeurs ont couru dès son accession au pouvoir en 1999 et n’ont pas cessé depuis. Il ne serait pas, loin de là, le premier dirigeant en exercice atteint d’une maladie grave. Déjà, en 1976, un journaliste et un médecin publiaient un livre, « ces malades qui nous gouvernent » dans lequel ils évoquaient la santé de plusieurs chefs d’état, et non des moindres, tels que Roosevelt, Kennedy et Staline.

Dansons la listériole

Cette chanson figure dans l’album des Tri Yann, le Pélégrin, paru en 2001, à l’occasion des 30 ans d’existence du groupe celtique, et elle dénonçait déjà les dégâts de la malbouffe. 20 ans plus tard, et après une tournée d’adieu, le Kénavo tour, les papys bretons pourraient y ajouter quelques couplets, puisés dans l’actualité récente. Loi des séries ou pas, les informations inquiétantes pour la santé des consommateurs se sont succédé à un rythme accéléré ces derniers temps. Au point qu’on ne sait plus s’il faut se féliciter de la vigilance des autorités sanitaires, ou s’alarmer de la multiplication des alertes.