Vocabulaire

Les mots employés ne sont pas anodins, quand ils reviennent en boucle dans les médias, bien qu’ils ne soient pas forcément nouveaux, leur répétition donne une couleur à notre vécu, car ils reflètent la préoccupation des citoyens ! En voici une liste non exhaustive.

Énergies fossiles : charbon, pétrole, gaz naturel, non renouvelables, émettrices de gaz à effet de serre

Énergie propre ou énergie verte : provenant d’une source qui ne produit que des quantités négligeables de polluant.

Énergie nucléaire : combustible résultant de la fission de l’uranium présent dans le sous-sol qui provoque un dégagement de chaleur. Bien que « décarbonée », c’est une énergie dangereuse en cas de dysfonctionnement des centrales, de rejets radioactifs dans la mer et préoccupante pour l’enfouissement des déchets.

L’usage de ce vocabulaire est en lien direct avec « le réchauffement climatique », qui caractérise la transformation du climat par une augmentation générale des températures moyennes, modifiant les équilibres météorologiques et écosystémiques.

Préoccupation mondiale depuis 1997, date de la première Cop (conference of parties), les accords se sont multipliés, des engagements nombreux ont été plus ou moins bien tenus pour limiter le réchauffement de la terre par la diminution de production de carbone… 197 pays plus l’Union européenne ont signé la convention des Nations unies. En 2023, il est prévu un bilan mondial sur l’atteinte de l’objectif appelé aussi neutralité carbone, réalisé par l’équilibre entre les émissions de carbone et l’absorption de ce dernier dans l’atmosphère par les puits de carbone, à l’horizon 2050 !

La prise de conscience du danger qui menace notre planète a fait mettre en place une économie dite circulaire qui a pour objectif de limiter le gaspillage des ressources et l’impact environnemental en en faisant une gestion efficace. L’économie fonctionne en boucle sans « déchets ».

Les réseaux sociaux, nouveaux médias, dont la montée en puissance a été permise par l’avènement d’Internet, Facebook, Instagram… autorisant un internaute à créer une page servant à partager une information, des vidéos, des messages, ont largement contribué à cette prise de conscience. Mais ils permettent aussi le pire.

Harcèlement : violences répétées, verbales, physiques, sexuelles, psychologiques ayant pour but de dégrader les conditions de vie de la victime. La parole libérée a créé le mouvement « me too » avec les accusations d’inceste et de pédophilie.

Féminicides : meurtre d’une femme ou d’une fille en raison de son sexe, 77 en France depuis le début de l’année.

Et puis reviennent avec plus de force dans une période électorale, l’immigration, la France compte 6 800 000 étrangers en 2020, soit 10,6 % de sa population seuls 5 100 000 sont en situation irrégulière, leur nombre suffit à déclencher la peur d’un envahissement menant à la perte de l’identité nationale, concept qui hérisse et qui divise, avec la porte ouverte au racisme, l’antisémitisme, à la radicalisation (processus par lequel une personne devient plus extrême dans son point de vue ou ses idées) et au renforcement de la sécurité

Plus spécifiques à ces deux dernières années, pas un jour sans les entendre : pandémie, gestes barrières, vaccination… et puis toujours, emploi, chômage, pouvoir d’achat, qui ne sont pas près de disparaître de nos préoccupations !

L’invitée du dimanche