Quatre saisons
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 2 juillet 2023 10:05
- Écrit par L'invitée du dimanche
Ce n’est pas le nom de ma pizza préférée, ni l’œuvre de Vivaldi, mais bien les variations climatiques saisonnières. —petite révision de CM2.
Ces variations sont dues à deux facteurs, la révolution de la Terre autour du Soleil, et l’inclinaison nord-sud de l’axe de rotation journalière de la terre par rapport au plan de son orbite autour du Soleil. Ce deuxième facteur explique que les variations climatiques soient inversées entre l’hémisphère nord qui nous concerne, et l’hémisphère sud.
Chaque début de saison est marqué par le solstice ou l’équinoxe.
L’équinoxe du printemps le 23 mars, le premier jour, le jour est égal à la nuit, au solstice d’été le 21 juin, la première journée le jour est le plus long, à l’équinoxe d’automne, le 23 septembre, la première journée le jour égale la nuit, au solstice d’hiver le 1er décembre, la première journée c’est la nuit la plus longue.
Chaque saison a ses caractéristiques météorologiques, sommairement, le printemps est supposé doux et pluvieux, l’été chaud et plus sec, l’automne modéré, les températures baissent, l’hiver, le temps est froid.
C’est un peu trop simplifié, depuis quelque temps, on entend dire : « y’a plus de saisons », car à l’intérieur même de chacune, on vit et on ressent des variations qui nous font passer parfois de l’été à l’automne. Hier par exemple 30 juin, dans ma région le thermomètre était à 17 °, trois jours auparavant il était à 28 ° ! À l’intérieur d’une même journée, on peut passer du soleil le matin à une rafale l’après-midi et une pluie la nuit. Cette variabilité des températures et de la météo ne sera pas la même selon les saisons, les étés seront plus chauds et paradoxalement les risques d’inondation seront doublés, les hivers plus courts, avec des épisodes très froids. Ce sont les perspectives que les spécialistes climatologues prédisent pour les prochaines années, en 2100, l’été risque de durer six mois, l’hiver, un mois. Climatologues et météorologistes sont tous d’accord pour constater que les saisons intermédiaires semblent disparaître. En 60 ans, l’automne a perdu six jours, ainsi que le printemps, et l’été s’est rallongé de 10 jours, il y a des épisodes de gel au mois d’avril aussi bien que des pics de chaleur. Les saisons ne vont pas disparaître, elles vont simplement changer de durée, et pas forcément de température à l’intérieur de chacune.
Le phénomène responsable de ce bouleversement, c’est bien sûr l’accumulation de gaz à effet de serre qui, provoquant une augmentation de la chaleur accumulée à la surface du globe, déstabilise les écosystèmes, augmente la température des océans, provoque des sécheresses, des catastrophes naturelles, incendie, inondation…
Les conséquences économiques sont énormes, 70 % de l’économie est « météo sensible », le secteur agricole, touristique, industriel, est impacté. Les incidences sur la santé sont évidentes, le changement de température bouscule le cycle des virus, provoquant grippes, infections pulmonaires, allergie…
Quoi qu’il arrive, fidèle à mes habitudes, je reprendrai mes billets d’été, cette année je vous propose de découvrir pour rêver un peu, les merveilles du monde avant qu’elles ne disparaissent !
L’invitée du dimanche