Waterloo
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 10 octobre 2015 11:02
- Écrit par Claude Séné
Allons-nous assister aux derniers soubresauts de l’entreprise de vente par correspondance dont les dirigeants n’ont pas su prendre le virage de l’Internet au moment où c’était possible ? En 2006, une association avait réalisé un pastiche du célèbre catalogue, appelé pour l’occasion La Déroute. Elle ne croyait pas si bien dire. En 2014, la déconfiture de l’entreprise atteint des abysses tels qu’elle frôle le dépôt de bilan et sera rachetée par ses dirigeants pour un euro symbolique. Depuis, le groupe n’en finit pas de se survivre en se saignant de ses employés, plus de la moitié en 5 ans, et prévoit encore la suppression de 1178 postes d’ici à 2017.
Nicolas Yolo
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 9 octobre 2015 10:39
- Écrit par Claude Séné
« Dans un monde où l’inconscience de l’homme a complètement déséquilibré le climat… un homme, seul, décide de se lever contre tous… son nom ? Nicolas Yolo ! » Je suppose que c’est la façon dont les non-francophones prononcent son nom. Nicolas Hulot joue la carte de l’autodérision pour lancer la promotion de son dernier ouvrage et de la pétition en ligne pour obtenir des résultats concrets auprès des chefs d’État à la conférence de Paris.
Au radar
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 8 octobre 2015 10:13
- Écrit par Claude Séné
Ce n’est pas pour me vanter, mais j’ai été jeune comme tout un chacun et il m’est arrivé de veiller jusqu’à des pas d’heure pour des raisons qui n’ont pas leur place ici et de devoir néanmoins me lever pour aller gagner mon pain. C’est dans ce genre de circonstances que l’on est contraint de se déplacer au radar, ce qui, contrairement aux apparences, n’offre aucune garantie quant à une arrivée à bon port et sans dommages. Radar, c’était aussi le nom d’une chaine de supermarchés dont le slogan évocateur disait : « Radar géant voit plus loin ».
Turbulences
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 7 octobre 2015 10:59
- Écrit par Claude Séné
Il est une règle connue en psychologie sociale qui veut que l’on ne puisse pas se parler et se battre en même temps. Il suffit d’observer une cour de récréation pour s’en convaincre. En cas de dispute entre pairs, le ton monte, à la fois dans les aigus et dans l’intensité, mais tant que l’on se parle, même si c’est pour échanger des injures, on ne se tape pas dessus. Quand on en vient aux mains, comme l’on dit, c’est qu’on a épuisé toute autre forme d’échange, y compris verbal, et l’on ne se parle plus, si ce n’est à soi-même, sous forme d’interjections, d’onomatopées, de bruits divers.