Patrick Dils vers l’acquittement

Un événement fortuit va permettre d’ouvrir un nouveau procès pour le meurtre des enfants de Montigny-lès-Metz.

C’est le rebondissement évoqué dimanche dernier, créé par l’adjudant-chef Abgrall responsable de l’unité spécialisée « tueurs en série » qui étudie les crimes non élucidés.

Le 24 octobre 1997, il revoit son entretien de 1992 à Brest, avec Francis Heaulme déjà condamné pour trois meurtres et mis en examen pour six autres.

Le vrai du faux

Bien difficile à démêler dans l’état de l’enquête ouverte sur le refus d’accueillir un groupe de 150 jeunes israéliens âgés de 8 à 16 ans par le gérant d’un parc de loisirs dans les Pyrénées orientales jeudi dernier. Selon les enquêteurs, le gérant aurait justifié son refus par des « convictions personnelles », sans plus de précisions. Si ces faits sont exacts, on ne peut que conclure à une discrimination fondée sur la religion ou la nationalité, très probablement en lien avec le conflit israélo-palestinien qui se poursuit. Un tel acte antisémite est passible de trois ans d’emprisonnement, et justifie la garde à vue du gérant, prolongée ensuite de 24 heures.

Conditions de paix

Ce sont souvent les plus difficiles à réunir, et chacun des protagonistes s’en fait généralement sa propre idée, incompatible avec celle de l’adversaire. Nous sommes apparemment à un tournant dans les deux conflits principaux en cours, celui qui se déroule à Gaza et celui qui oppose la Russie à l’Ukraine. Le parallélisme entre les situations, s’il est loin d’âtre absolu, est cependant frappant à bien des égards. Après la rencontre au sommet entre le président russe et le président américain, qui n’a pas donné de résultat spectaculaire, l’étape suivante consiste à faire se rencontrer le président russe et le président ukrainien. Acceptée sur le principe, la réunion bute sur le choix du lieu.

Le prix du danger

Peut-être avez-vous vu ce film d’Yves Boisset, sorti en 1983, basé sur une nouvelle futuriste dénonçant une dérive des jeux télévisés qui deviennent de plus en plus agressifs et violents. Le « jeu » dont il est ici question consiste dans la traque d’un candidat qui doit se rendre dans un endroit tenu secret d’une grande ville d’Europe avant d’être abattu par cinq tueurs lancés à sa poursuite. S’il y parvient, la chaîne de télévision lui remettra un gros chèque, dans le cas contraire, c’est sa veuve qui touchera le pactole. Dans les deux cas, le succès d’audience garantit des recettes publicitaires très conséquentes.