L’avocat du diable

Interpelé par la jeunesse américaine, lasse de devoir compter ses morts à chaque fusillade dans les écoles ou les universités, la 18e depuis le début de l’année ayant fait 17 nouvelles victimes à Parkland, le président Trump a décidé de prendre le problème à bras le corps, et d’armer les professeurs. Il ne reste plus qu’à espérer que les nerfs des enseignants, soumis à rude épreuve dans certains quartiers difficiles, ne craqueront pas, soumis à la pression, et que nous n’aurons pas à déplorer de nouveaux massacres du fait de cette escalade dans la violence.

La messe en latin

C’est en latin que le grand prêtre de la loi sur l’asile et l‘immigration, Gérard Collomb, a répondu aux questions d’actualité adressées au gouvernement ce mercredi. Citant Saint Augustin, le ministre de l’Intérieur a déclaré textuellement : « amabam amare, et amans amare, quid amarem quaerebam. » Vous n’avez rien compris ? Ne vous inquiétez pas, c’est voulu. De la même façon que l’église a longtemps assis ses privilèges sur la célébration de la messe dans une langue incompréhensible au commun des mortels, une certaine classe politique s’applique à obscurcir des débats qui ne sont au fond que trop clairs.

L’homme, ce méconnu

Cet homme, c’est la providence des chroniqueurs, celui qui nous a gratifiés pendant 5 ans de ses fredaines et calembredaines, jamais à court d’un jeu de mots involontaire, dont le départ au profit d’un président normal nous avait laissés orphelins, et dont nous espérions tous le retour, à l’exception des 66 millions de Français, échaudés par un quinquennat catastrophique. Cet homme, nous pensions le connaître, alors qu’il cultivait son jardin secret, et que sous la rosette de la Légion d’honneur battait aussi un cœur.

Un drôle de client

Alors, aujourd’hui, nous recevons Laurent. Bon, Laurent, c’est un p’tit gars qui n’en veut, hein, propre sur lui, bien sous tous rapports, à qui on donnerait, comme qui dirait, le Bon Dieu sans confession, mais qui a un énorme problème. Bonjour, Laurent, comment t’appelles-tu ? Ben, Laurent. Oui, et est-ce que tu peux expliquer à tout le monde ce qui se passe ? Je sais pas. Des fois, je peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi, y a des trucs qui sortent, je sais même pas d’où ça vient.