Qui reste-t-il ?

Je suis tombé par le plus grand des hasards sur une photo, non pas de ma jeunesse, mais d’un passé proche et cependant déjà lointain, la photo de famille du gouvernement formé par Édouard Philippe au lendemain de l’élection à la plus haute fonction de l’état d’un tout jeune président de la République. Et j’ai été frappé de m’apercevoir que sur ces vingt-deux ministres et secrétaires d’État fraîchement nommés ne subsistaient plus que onze rescapés, si l’on met à part le poste de Premier ministre.

Le génie français

Nous avons toujours eu, en France, une certaine propension à complexifier les choses les plus simples sous un fatras de réglementations et de dispositions administratives complexes semblant exclusivement destinées à empêcher ou à retarder toutes dispositions. Combien de lois, péniblement discutées au cours de débats parlementaires acharnés, et parfois arrachées aux forceps, sont restées dans un oubli miséricordieux, faute de décrets d’application permettant leur mise en œuvre effective ? Cette heureuse disposition d’esprit qui semble caractériser notre nation a cependant été élevée au rang de l’un des beaux-arts par le pouvoir actuellement aux manettes de la France.

Consultations

Dans le jeu télévisé « Qui veut gagner des millions ? », le candidat peut faire appel à un ami pour l’aider à répondre à une question difficile. Le président de la République, qui se voit contraint par la crise du coronavirus à trouver non pas des millions, mais des milliards, et en grande quantité, semble déterminé à faire appel à des amis, parmi les derniers qui lui restent, et même à tenter de s’en faire de nouveaux pour répondre aux nombreuses questions qui lui sont posées. Au point de devoir se montrer peu regardant dans le choix de ses interlocuteurs.

Dans l’œil de mon chien

Il y a plus d’humanité que dans l’œil de Jean-Marie Le Pen, plaisantait Pierre Desproges.

C’est une façon comme une autre d’aborder le concept d’anthropomorphisme ! Vous savez, cette attribution aux animaux de caractéristiques du comportement humain. L’hypothèse que les animaux sont comme nous dans leurs sentiments et leurs besoins ouvre la porte à des symboliques que l’on retrouve dans beaucoup de traditions voire de religions. Le calendrier chinois attribue un animal à 12 signes : rat, buffle, tigre, lièvre, chat, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, chien, cochon. Chaque signe est dévolu à une année. 2020 est l’année du rat. On peut savoir en fonction de notre naissance quel signe nous est réservé et avec lui les caractéristiques de notre animal qui sont censées être les nôtres !