L’homme des bois

Vous me pardonnerez cette facilité pour désigner le fugitif qui vient de se rendre aux gendarmes après 4 jours de « cavale » dans la forêt non loin de son domicile, où il se cachait après avoir tué le patron et un employé de la scierie où il travaillait. Le profil du suspect était particulièrement inquiétant. Il disposait d’un véritable arsenal, détenu de façon légale puisqu’il était membre d’un club, et pratiquait régulièrement le tir sportif, où il avait acquis une certaine habileté. Si l’on ajoute à cela un comportement « d’ours » sur le plan social, on pouvait craindre une arrestation mouvementée.

Le fait accompli

Le conflit israélo-palestinien qui dure depuis la création de l’état d’Israël en 1948 avec des phases plus aigües et des moments plus apaisés a franchi un nouveau palier depuis quelques jours, où chaque camp « réplique » à l’autre sans que l’on puisse vraiment démêler la fameuse question des cours de récréation : « qui a commencé ? » Tout dépend de quoi l’on parle. Les Israéliens considèrent que l’agresseur est le Hamas, qui dirige la bande de Gaza et a déclenché des tirs massifs de roquettes sur le territoire d’Israël, tandis que les Palestiniens s’estiment agressés par la politique d’expulsion de leurs ressortissants de la capitale, Jérusalem.

L’amour dure trois ans

C’est du moins ce que prétend Frédéric Beigbeder, qui a tôt fait d’édicter une règle générale à partir de son cas particulier. On serait tenté de lui donner raison, si l’on transpose la situation sentimentale sur un plan politique. Il y a quelques jours s’est produit un évènement encore impensable l’année dernière : le Modem de François Bayrou a voté contre un projet de loi présenté par sa propre majorité présidentielle pour organiser la sortie de l’état d’urgence sanitaire et la mise en place d’un passe sanitaire.

Sans appel

Nordahl Lelandais ne fera pas appel de sa condamnation à 20 ans de réclusion criminelle, dont une peine incompressible des deux tiers, pour le meurtre du caporal Arthur Noyer. Chacun avait en tête l’autre affaire pour laquelle l’accusé est également poursuivi, celle de la mort de la petite Maëlys, qui a été disjointe de la première pour d’obscures raisons de procédure. Car la thèse de l’accusé, sur laquelle il n’a jamais voulu revenir, est dans les deux cas celle d’une mort accidentelle, sans intention de la donner, assez peu vraisemblable dans chaque cas pris isolément, et totalement improbable à deux reprises.