ONG
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 4 octobre 2015 10:16
- Écrit par L'invitée du dimanche
Mon billet précédent qui faisait état de l’ONG « électriciens sans frontières », qui illustrait une autre façon d’aider l’Afrique dans son développement économique, a amené ma curiosité à me pencher sur ces organismes, dont personne ne peut ignorer l’existence tout au moins pour les plus célèbres.
Inscrit depuis 1946 comme principe dans la charte des Nations unies à l’article 71, une Organisation Non-Gouvernementale, est une organisation d’intérêt public qui ne relève ni d’un état ni d’une institution internationale. Elles n’ont pas de statut juridique précis, en France elles sont régies par la loi des associations de 1901.
À but non lucratif, elles ont leur indépendance financière et politique et elles œuvrent sur le plan international avec des objectifs sociaux, économiques, culturels, sanitaires. On peut les classer en deux catégories : les ONG de plaidoyer, comme RENAF (renaissance africaine), Human Wright Watch, et les ONG humanitaires ayant des programmes d’aide éducative caritative ou de développement.
On dénombre un peu plus de 30 000 ONG, les plus connues sont celles qui sont les plus médiatisées, soit parce qu’elles interviennent dans l’urgence, soit par l’ampleur de leur développement. On connaît bien Amnesty International, reporters sans frontières, médecins sans frontières, action contre la faim, ATD quart-monde, Unicef, Greenpeace, WWF… Rien qu’à travers ces quelques exemples, on voit bien qu’elles couvrent les domaines les plus variés, de la défense des droits de l’homme au droit à la santé et à la nourriture, en passant par la protection de l’environnement.
Ce sont des organisations qui se professionnalisent de plus en plus depuis 1990, au point que de plus en plus d’universités et hautes écoles spécialisées proposent des formations spécifiques à leur action.
Les ONG sont contrôlées soit en interne, soit en externe par la Cour des comptes ou le service des impôts, ou par des organismes indépendants, mais à cause de leur financement qui fait appel à des fonds privés et où d’État, il peut y avoir des dépendances souterraines, surtout pour celles qui œuvrent dans le domaine du développement. Devant la multitude des ONG, des dérives sont possibles, soit dans les pays d’origine, soit dans les pays d’intervention, où il est difficile parfois d’éviter les détournements de fonds ou de denrées, les malveillances, voire la corruption. Beaucoup de responsables de ces grandes ONG pensent inévitables ces dévoiements possibles face aux moyens parfois énormes à gérer dans l’urgence et que ce sont de moindres maux comparés à l’impact positif des interventions.
Les activités internationales de plus en plus nombreuses échappant au contrôle strict des états, il paraît impossible de se passer de ces partenaires indispensables que sont les ONG, c’est peut-être là que se situe le problème. La communauté internationale idéale serait celle capable de faire tourner le monde avec ses seuls moyens, cela supposerait une démocratie mondiale qui est loin d’être atteinte, en attendant merci à ces vigies que sont les ONG pour gommer un peu les inégalités et aider les plus démunis.
L’invitée du dimanche