Les mots pour le dire 2 (hier, on m’a volé mon titre)
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 25 janvier 2015 10:40
- Écrit par L'invitée du dimanche
Mais pas mes idées ! Interpellée par ce phénomène qui a fait arborer le logo « je suis Charlie », par des millions de personnes, j’ai fait quelques réflexions sur l’importance des mots qui sont à notre service nous les humains, puisque nous sommes seuls à en avoir la maîtrise sur terre, nous existons grâce aux mots !
Un mot c’est un groupe de sons ou de lettres qui forment une unité de sens. On s’en sert donc pour parler, mais aussi pour écrire. Ils nous servent à exprimer une pensée, l’approfondir, la nuancer…
Leur pouvoir est immense, ils peuvent blesser, consoler, réparer, détruire, diviser… jouer leur musique pour les poètes, dans le cas que j’ai cité, ils ont été capables de rassembler des individus défendant une même idée sans doute, mais par ailleurs tellement différents.
Ils ont la magie d’évoquer les absences, pour les rendre à nouveau présences, ils permettent aussi de mettre de la distance avec les événements, adoucissant ainsi leurs impacts et les sentiments qu’ils ont suscités. C’est grâce à trois petits mots, qu’on a supporté ensemble, le chagrin, la colère, l’injustice, la bêtise.
Les mots nous entourent, sous toutes leurs formes, petit récapitulatif non exhaustif pour vous amuser :
les mots d’esprit bien sûr, bons ou mauvais, sont fréquents. Je ne peux résister à en citer quelques-uns. Michel Audiard : « je ne parle pas aux cons, ça les instruit », Woody Allen : « c’est aveuglant de clarté » Plutarque : « le médecin fait mourir plus longtemps », j’en tiens encore beaucoup d’autres à votre disposition.
Les mots doux sont fort agréables à recevoir ou à envoyer.
Les mots couverts sont parfois perfides, mais se veulent souvent secrets.
Le petit mot, c’est celui qu’on laisse au coin d’une table, juste pour rappeler que…
Les jeux de mots, il en existe plus de trente formes dans la langue française, dont les calembours : « demandez nos exquis mots », plus drôle « à quelle vitesse roule un boulanger ? À croissant à l’heure ».
Les gros mots, on commence à les apprendre dans la cour de récréation.
Les bons mots, on ne peut résister à en faire, même si…
Les mots croisés, les mots fléchés, pour vous distraire, pas toujours si faciles ils mettent à l’épreuve connaissances, intelligence, souplesse de l’esprit…
Le mot-à-mot pour ceux qui ne comprendraient pas du premier coup.
Les mots-clés, ceux-là nous ouvrent la porte du Web et du monde.
Parodiant un célèbre journal à grand tirage (pour allumer la cheminée), dont la lecture vous donne à la fois « la nausée et les mains sales », dixit Pierre Desproges, j’espère avoir suscité votre intérêt pour « le poids des mots » sans « le choc des photos », histoire de réfléchir à ceux que l’on emploie, et ce qu’ils véhiculent.
Si vous ne voulez pas me laisser « le dernier mot », la page est ouverte à vos commentaires.
L’invitée du dimanche
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