Le goût des autres

Toutes mes excuses pour les quelques perturbations de ces jours derniers. J’étais « occupé » par un bilan au CHU, ce qui m’a permis, en dehors des résultats médicaux proprement dits, de renouer avec cet univers hospitalier si particulier. N’ayant pas pu obtenir une chambre seule, je cohabitais donc avec un colocataire, au demeurant très correct et dont la famille ne s’est pas montrée envahissante, comme cela arrive parfois.

Initiative parlementaire

Le moins que l'on puisse dire c'est que l'initiative de quatre parlementaires de se rendre en Syrie et pour trois d'entre eux de rencontrer Bachar El Asad, n'a pas fait l'unanimité. Du côté du pouvoir, la condamnation a été sans ambiguïté, même si Laurent Fabius a admis du bout des lèvres avoir été informé de cette démarche, sans toutefois la cautionner. Du côté de l'opposition, les réactions n'ont pas été plus enthousiastes, la palme revenant à Sarkozy, toujours dans l'élégance, qui les traitait de « gugusses ». Il est certain que par certains égards, cette visite fait penser à d'autres actions plus ou moins bien préparées, telles que celles de la fameuse association « l'arche de Zoé » qui avait voulu « sauver » de prétendus orphelins sans véritables autorisations.

Aucune piste n’est écartée

C’est la formule traditionnelle des autorités quand un crime reste mystérieux et elle signifie généralement que l’enquête piétine ou qu’aucune piste ne se dégage sérieusement. Après l’assassinat de Boris Nemtsov, exécuté de quatre balles dans le dos à proximité immédiate du Kremlin et opposant le plus médiatique à la politique et à la personne de Wladimir Poutine, les regards se sont tournés immédiatement vers le pouvoir en place. La première hypothèse vraisemblable voulait que ce soit l’autorité suprême de Russie, le tsar en personne, qui aurait demandé à être débarrassé de ce gêneur qui appelait à manifester contre lui, au lendemain de son exécution.

Les racines du mal… et ses branches

Le mouvement des « frères musulmans » est né en 1929 en Égypte, créé sur l’instance du grand Mufti (interprète des lois coraniques et habilité à déclarer des fatwas, ou avis juridiques). Le guide des frères musulmans et le grand Mufti partagent la même vision du monde, habités par la haine du Juif et de l’Anglais. Les chefs de clan arabe forment le Haut comité arabe dont ils confient la présidence au grand Mufti.