Ni ni peau d’chien

Que les riverains de la Bastoche me pardonnent ce rapprochement hasardeux. Autant la célèbre Nini chantée par Aristide Bruant est restée dans l’inconscient collectif comme le symbole d’une frondeuse, héroïne des ouvriers dans le quartier populaire de la Bastille, autant le ni-ni prôné par Sarkozy reste l’emblème d’un conservatisme étroit masquant mal des réflexes de classe. Le seul véritable point commun serait peut-être cette fameuse peau de chien de mer, autrement connue sous le nom de galuchat, et qui a servi d’ersatz quand on ne pouvait pas se payer du cuir véritable.

Des chiffres (impairs) sans les lettres

Je suppose que vous avez sursauté comme moi quand vous avez été informés que Paris était la ville la plus polluée du monde, devant Shanghai, Londres, New Delhi ou Pékin pour ne citer que les plus connues. La nouvelle a été reprise partout, assortie ou non de commentaires, sur la foi d’une étude publiée par une officine qui s’est offert gratuitement un joli coup de publicité. Non que les chiffres soient faux. Ils ne sont simplement pas contextualisés. PlumeLabs a fabriqué un indice à partir des mesures existantes et compare les résultats de 60 grandes villes dans le monde, heure par heure.

La marée du siècle

Ce n’est pas pour me vanter, mais je ne suis pas du matin. Il me faut toujours un certain temps d’adaptation pour reprendre pied avec la réalité et je commence par allumer la radio pour un réveil en douceur. Or, ce matin, quelle ne fut pas ma surprise en entendant, à la place de la voix de Patrick Cohen, un chant, ma foi mélodieux, mais indéniablement fortement teinté de musique arabo-andalouse ? Dans les brumes de mon demi-sommeil, je me suis dit : « Houellebecq avait raison, les musulmans ont pris le pouvoir. »

Que diable allaient-ils faire dans cette galère !

On peut s’étonner de l’impact médiatique de l’accident d’hélicoptère survenu au Venezuela qui a rayé de la liste des grands sportifs français plusieurs personnalités. Une toute petite place ayant été faite pour les autres victimes moins renommées, il est juste de s’interroger sur ce drame surmédiatisé.