Tir aux pigeons

Il ne s’agit pas de la fusillade qui a secoué le Canada hier, semant la panique à travers le pays, mais ça y ressemble un peu. Ça canarde à tout va à la gauche du Parti socialiste, au point que l’on peut se demander si les pigeons que l’on dégomme sont bien en argile. Ce genre d’épisode pourrait laisser des traces et les blessures, bien réelles, ne semblent pas près de se refermer.

Mort d’un commis voyageur

Que la famille de Christophe de Margerie n’y voie nul manque de respect, mais le concert de louanges qui a accompagné la disparition brutale du patron de Total m’a paru quelque peu exagéré. Il n’est pas de bon ton de critiquer les défunts, et le député PS Gérard Filoche, qui s’y est risqué, a aussitôt reçu sa volée de bois vert de tous les côtés de l’échiquier politique.

Les faux-culs (bénits)

On ne connait pas l’identité de l’individu qui a agressé Paul McCarthy, le frappant à trois reprises au visage, place Vendôme pendant l’installation de son œuvre, un « arbre » de 24 mètres réalisé dans une structure gonflable, pas plus que celle des vandales qui l’ont saccagée dans la nuit. Par contre, c’est bien sur le compte Twitter du Printemps français, une composante de la Manif pour tous, que l’on a pu lire qu’il s’agissait selon eux d’un plug anal géant et que la place Vendôme était défigurée et Paris humilié.

Attentat langagier

Mon sang ne fit pas cent tours, ni même cinquante tours, non, mon sang ne fit qu’un tour en entendant le patron de la Chambre de commerce et d’industrie de la Côte d’Opale interviewé dimanche déclarer « vous n’êtes pas sans ignorer… » eh bien si, je suis sans ignorer puisque je suis au courant des faits dont il voulait parler, à savoir l’afflux de migrants de plus en plus nombreux, poussés par le désespoir à tout tenter pour essayer de passer en Angleterre.