« Grosse » fatigue

Personne n’y échappe ! La fatigue, c’est un état de difficulté à effectuer des efforts physiques, à maintenir une activité intellectuelle, c’est le signe d’un mode de vie perturbé.

Elle peut être passagère, ou réactionnelle à la suite d’un surmenage ou d’une infection, elle peut être durable si elle est en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique. Quand elle est anormale, on la qualifie d’asthénie.

Elle subsiste alors après le repos et donne la sensation désagréable et pénible de mener à bien les activités quotidiennes.

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C’est donc le grand soir, que certains attendent depuis l’an dernier, avec la finale du concours dit de l’Eurovision, bien qu’il ne reflète pas exactement l’Europe géographique et historique ni l’Europe économique ou politique, puisque l’Australie est la nation la plus exotique et lointaine à participer. Cet éclectisme explique sans doute l’attractivité du concours auprès des nombreux pays participants, au point qu’il faut désormais organiser des demi-finales pour départager les candidats et éviter que la finale, déjà très longue, ne devienne carrément interminable. La France est dispensée de demi-finale, non pas pour une qualité exemplaire de ses prestations, qui ont parfois tourné au désastre, mais grâce à une contribution financière plus élevée.

De la coupe aux lèvres

Ou des intentions à une action réelle. Les États-Unis tentent d’infléchir la politique israélienne depuis le début de ce que l’état hébreu a appelé une guerre pour éradiquer le Hamas, ce mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza. L’administration américaine tente de suivre une ligne de crête étroite pour ne perdre que le moins possible de terrain auprès des sympathisants des deux communautés en vue de l’échéance de l’élection présidentielle du 4 novembre prochain. D’une part, le président sortant a voulu réaffirmer le soutien « indéfectible » à l’État d’Israël, qui passe par la reconnaissance du droit de ce pays à riposter aux attaques qui lui seraient portées, d’autre part, il souhaite empêcher le gouvernement israélien de frapper aveuglément la population civile dans la bande de Gaza.

Un prépuce d’état

Qui aurait pu imaginer qu’une blague, de mon point de vue plutôt médiocre, s’inviterait dans un débat national sur la liberté de la presse et le droit imprescriptible à l’humour, fût-il subjectivement douteux ? Il faut remonter au mois d’octobre dernier, après les attentats commis par le Hamas contre des civils israéliens pour trouver la chronique par laquelle le scandale est arrivé. Sur l’antenne de France Inter, l’humoriste maison Guillaume Meurice, comparait alors le 1er ministre israélien à « un nazi sans prépuce ». Cette sortie lui valait alors un avertissement de sa chaîne, elle-même sous le coup d’une sanction éventuelle par le gendarme de l’audiovisuel, l’Arcom.