Fusible
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 12 octobre 2018 10:59
- Écrit par Claude Séné

Dans les institutions de la 5e république, qui a eu 60 ans cette année, le pouvoir exécutif se partage entre le Président de la République, élu au suffrage universel depuis 1962 et le Premier ministre, nommé par ce dernier, qui conduit la politique de la nation, décidée par lui. De l’entente entre ces deux personnages dépend beaucoup le sort du pays, et la tentation est grande pour le locataire de Matignon de vouloir « traverser la rue » pour devenir vizir à la place du vizir.
Hiver être froid
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 11 octobre 2018 10:49
- Écrit par Claude Séné

Vous connaissez cette blague sur le trappeur blanc qui revient de sa corvée de bois pour l’hiver et qui entend le vieil indien déclarer sentencieusement : « hiver être froid ». Confiant dans la sagesse millénaire des aborigènes, il retourne faire une nouvelle coupe et s’attire un : « hiver être très froid » en retour. Et le jeu continue jusqu’à ce qu’il demande au sage sur quoi il base son analyse. Le sachem réplique alors : « quand homme blanc couper beaucoup de bois, hiver être très froid ».
Cherche ministre désespérément
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 10 octobre 2018 10:33
- Écrit par Claude Séné

L’exercice est un classique. Après un premier temps plus ou moins long d’exercice du pouvoir, l’exécutif constate un certain essoufflement dans le rythme de l’application du programme sur lequel il a été élu. L’état de grâce fait place à l’examen critique et débouche inexorablement sur une baisse de la popularité dans les sondages d’opinion. Il est alors temps d’annoncer une nouvelle étape dans le déroulement du quinquennat et de renouveler tout ou partie de l’équipe gouvernementale. Le scénario est bien huilé. Le Premier ministre remet sa démission au président, qui le renomme dans la foulée, ou parfois le remplace.
Comme l’alouette au miroir
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 9 octobre 2018 10:43
- Écrit par Claude Séné

Le premier tour de l’élection présidentielle au Brésil a porté en tête des suffrages le candidat de l’extrême droite, dont on n’a même pu craindre qu’il n’obtienne la majorité absolue dès dimanche dernier. Pour nous, Européens et Français, un tel résultat est encore incompréhensible. Comment un peuple entier peut-il voter pour un candidat qui se déclare ouvertement sexiste, homophobe, et favorable au port d’armes pour tout le monde ? Nous aurions pourtant tort de penser que nos démocraties sont à l’abri de telles mésaventures.