Tabous

Ce concept, dérivé du polynésien tabou qui veut dire sacré, fait référence aux interdictions d’accéder à certains lieux, objets, ou personnes, investi momentanément ou non d’une puissance jugée dangereuse. C’est aussi devenu un sujet malséant à évoquer en vertu des convenances sociales ou morales. C’est une interdiction de toucher, de parler, et même de le nommer, frappant une personne ou un groupe, qui protège la communauté du danger ou de l’impureté en établissant une séparation rigoureuse, allant jusqu’à l’exclusion.

La guerre des mots

François Mitterrand, en reconnaissant l’échec de la lutte pour aboutir au plein emploi, s’était écrié : « contre le chômage, on a tout essayé ! » Ce qui n’était pas tout à fait vrai, mais témoignait des efforts déployés depuis son accession au pouvoir, et aussi du fait que lorsque les politiques ne sont pas efficaces, il reste toujours le pouvoir des mots. Les faits-divers se suivent et se ressemblent. Des fusillades éclatent régulièrement, faisant des victimes parmi les trafiquants de drogue et aussi de simples citoyens passant au mauvais endroit au mauvais moment, ou même des enfants.

Retour vers le passé

Attends, chroniqueur pas très matutinal aujourd’hui, tu veux sûrement dire « retour vers le futur » comme dans le film éponyme de Robert Zemekis sorti en 1985 avec notamment Mickael J.Fox ? Non, je maintiens que cette chronique prend ses racines dans un passé désormais révolu, celui de mon adolescence dans la bonne ville de Brest. À l’époque, il n’existait pas de club de foot professionnel, mais deux clubs amateurs de bon niveau, qui se faisaient d’autant plus concurrence qu’ils représentaient fidèlement les clivages liés à la guerre scolaire qui faisait rage à cette période. Le premier, au moins dans mon cœur, était l’héritier des patronages laïcs, l’ASB, association sportive brestoise.

Le jour d’après

Jusqu’à la veille de l’élection américaine, les instituts de sondage et les analystes les plus divers nous annonçaient un résultat serré. Les deux candidats étaient mesurés au coude-à-coude, avec un léger avantage dans les derniers jours pour la candidate démocrate. Mais personne n’avait vu arriver la vague rouge républicaine en faveur de Donald Trump qui lui a permis de remporter une victoire nette, qui s’est dessinée très tôt dans la soirée pour ne jamais se démentir jusqu’à la barre fatidique des 270 grands électeurs. Dès le résultat acquis, les mêmes qui n’avaient rien vu venir se bousculaient sur les plateaux de télévision pour expliquer les raisons de ce succès de Trump.