Faut payer le sel !

On dit parfois de certaines personnes qu’elles frisent la correctionnelle, mais quand il s’agit de ministres, il faut reconnaître que cela fait mauvais genre. Ce sont pas moins de 3 ministres en exercice qui font l’objet d’observations de la part de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique pour des déclarations de patrimoine incomplètes ou mensongères. Dans le cas d’Éric Dupont-Moretti, ministre de la Justice, et de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, au bénéfice du doute, la Haute autorité a fait preuve d’indulgence en ne transmettant pas le dossier à la justice.

La liberté guidant le peuple

Ce célèbre tableau de Delacroix est une des pièces maitresses des chefs-d’œuvre exposés au Musée du Louvre. Inspiré de la révolution contre la monarchie de juillet, il symbolise le soulèvement populaire contre un pouvoir injuste et a donné lieu à de nombreuses interprétations. C’est au nom de la liberté que se sont déroulées les manifestations contre l’obligation et la généralisation du pass sanitaire pour la troisième semaine consécutive. La comparaison vous paraîtra peut-être absurde, mais les manifestants qui scandaient « liberté, liberté ! » m’ont fait penser aux militants favorables à Trump qui clamaient « USA, USA ! » devant le Congrès américain.

Henriette Caillaux

Ce dimanche, autre décor, avec un arrière-plan politique évident, un vaudeville qui tourne mal à la veille de la Première Guerre mondiale !

Nous sommes en 1914, Joseph Caillaux, à la tête du parti radical, ministre des Finances du gouvernement Paul Painlevé, est promoteur d’un projet de loi instaurant un impôt général et progressif sur le revenu. Cette proposition ne convient pas à la droite, qui, en plus, lui reproche son discours pacifiste vis-à-vis de l’Allemagne.

C’est quand le bonheur ?

Voilà 8 ans que Cali pose la question, et nous n’avons, à ce jour, toujours aucune réponse à lui apporter. Une chose apparait de plus en plus comme certaine, c’est que beaucoup de nos concitoyens estiment y avoir droit et se jugent spoliés s’ils ne l’obtiennent pas. J’en veux pour preuve la réaction d’un certain nombre de vacanciers français, confrontés à l’annonce de mesures restrictives sur l’île de la Réunion à la suite d’une recrudescence inquiétante de l’épidémie de Covid-19. Avec un égocentrisme désarmant, ils se sont déclarés « dégoûtés » ou « dépités » par la situation « catastrophique » qu’ils subissaient.