Une bonne langue !

Ce billet complète celui du 8 novembre 2020 « au bout de la langue » que l’on peut retrouver en déroulant le calendrier en haut à gauche de tous les billets diabloguiste…

On a tous connu ce moment où son médecin demande « montrez-moi votre langue », rarement il nous explique l’intérêt de la chose !

Pouce !

Allez savoir pourquoi, ce matin m’est revenu en mémoire une expression issue des cours de récréation, selon laquelle un joueur pouvait demander une suspension dans le jeu en levant les deux pouces en l’air, à condition de crier en même temps la formule convenue. Dans mon enfance brestoise, on disait : « co ! », ce dont je n’ai retrouvé nulle part la moindre trace, mais était souvent remplacé par « pouce ! » avec la même signification. C’est ainsi qu’après avoir été touché dans une partie de chat perché, on pouvait légitimement objecter : « ça ne compte pas, j’avais mis mes cos ! »

La queue entre les jambes

Le président de la République a fini par se résoudre à l’inéluctable en annonçant le retrait prochain des troupes françaises de l’opération Barkhane au Mali. Tout son problème a consisté à éviter de donner une image humiliante de notre pays, similaire à l’attitude d’un chien obligé de battre en retraite devant un rival plus fort que lui. Sa déclaration, qui ne trompera personne, a consisté à rejeter l’échec de la pacification de la région du Sahel sur les militaires maliens qui ont pris le pouvoir à Bamako et nous ont signifié qu’ils ne souhaitaient plus notre présence.

Shocking !

Alors que sa gracieuse majesté Élisabeth II s’apprête à fêter avec une certaine discrétion un jubilé de platine à l’occasion de ses 70 ans de règne, les ennuis continuent de s’amonceler sur sa descendance, pour le plus grand profit des tabloïds et de la presse à scandale. La reine elle-même a été épargnée par les affaires. À l’âge respectable de 95 ans, elle s’est toujours tenue à sa ligne de conduite de ne pas intervenir dans les décisions de l’exécutif, confié au Premier ministre, qu’elle désigne, mais dont le choix est dicté par les résultats des élections. Elle s’est également abstenue de donner son avis sur les grandes questions d’orientation politique, afin de ne pas interférer sur les prérogatives des uns et des autres.