Douleur quand tu nous tiens

Il n’y a pas un seul individu au monde qui n’en a pas fait l’expérience. Le premier cri lors de notre venue au monde quand l’air entre dans nos poumons n’est-il pas un cri de douleur ?

La douleur est une sensation essentiellement subjective, variable suivant les individus, qui résulte d’une expérience sensorielle émotionnelle désagréable.

Du point de vue biologique la douleur est une information permettant à la conscience de faire l’expérience de l’état de son corps pour pouvoir y répondre.

Il y a la douleur aiguë, vive, immédiate, c’est un signal qui permet une réaction appropriée pour la remise en cause de son intégrité. Dans le cas d’une brûlure de la main par exemple, la stimulation de terminaisons nerveuses au niveau de la peau a envoyé une information au cerveau par le chemin des nerfs puis de la moelle épinière, le signal est identifié comme une douleur, on enlève la main à la suite d’un arc réflexe situé au niveau de la moelle épinière.

Plus grave, il y a la douleur chronique (inflammatoire, souvent articulaire ou neuropathique par l’atteinte du système nerveux central et périphérique, voire mixte quand on n’est pas gâté) celle-ci ne déclenche pas d’alarme et elle devient alors une maladie à part entière. Elle altère la qualité de notre vie, entraînant souvent des troubles du sommeil, de la concentration, anxiété et dépression.

Notre corps possède des armes pour lutter contre la douleur : les endorphines sécrétées par l’hypophyse et l’hypothalamus sont présentes dans le cerveau et la moelle épinière, leurs effets sont proches de la morphine et jouent donc un rôle antalgique important. Dans le cas des douleurs chroniques, les individus « ne fabriquent pas » suffisamment d’endorphines.

Pour soulager le malade, on a alors recours aux antalgiques morphiniques ou non analgésiques et anesthésiques plus ou moins puissants, la plupart d’entre eux entraînant des effets, des phénomènes d’addiction et des effets secondaires indésirables.

 On peut toujours aussi avoir recours aux médecines dites douces, acupuncture, homéopathie, à l’hypnose et l’auto hypnose, la stimulation électrique, aucune n’ayant d’effets nocifs.

Une autre hormone, la sérotonine, neurotransmetteur du sommeil et de la détente, présente dans le cerveau et dans la muqueuse gastro-intestinale, est un agent régulateur de la douleur et de l’anxiété. Retrouver un bon sommeil participe donc un peu à la maîtrise de la douleur.

On trouve tous les conseils possibles pour pallier les handicaps de cette maladie, il est reconnu que l’activité physique régulière permet la production d’endorphines, la diététique est utile, certains aliments permettent de stimuler la production d’endorphines ou de sérotonine, la méditation, le yoga, toutes activités permettant la détente…

Je suis en guerre contre elle tous les jours, j’ai droit parfois à quelques armistices que je déguste avec reconnaissance, mais hélas je n’ai jamais gagné tout à fait, malgré toutes mes stratégies. Ce que j’ai appris, c’est que toutes les armes que l’on peut engager sont plus efficaces si elles sont accompagnées du soutien des proches, et surtout de la reconnaissance de la maladie autant par le corps médical que par l’entourage, afin de moins se sentir coupable de ne pas être comme tout le monde !

L’invitée du dimanche

Commentaires  

#1 poucette 22-01-2017 14:20
lu par ma copine Monique experte en la bmatière"je comprends tes problèmes parce que je les partage....amitiés
Monique et Poucette
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