Tel chien, tel maître
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 15 janvier 2018 10:51
- Écrit par Claude Séné
J’ai déjà eu l’occasion de vous présenter Nemo, le chien du président Macron, lorsque, encore tout jeune, celui-ci avait décidé de soulager sa vessie (le chien, hein !) sur la cheminée d’un salon de l’Élysée où son maître tenait conseil. Selon des sources bien informées, le chiot, qui a grandi, est incontrôlable et, inconscient de son poids, bouscule joyeusement les collaborateurs du président et les gardes du corps qui ne sont pas trop de trois pour accompagner les sorties de l’animal quand il promène sa patronne au bout d’une laisse sur les Champs Élysées.
On sait que les animaux de compagnie présentent souvent des similitudes physiques ou morales avec leurs maîtres. Dans le choix d’un compagnon à quatre pattes, le « patron » réalise fréquemment une projection de sa personnalité. Ainsi du petit caïd de banlieue qui se dote d’une arme létale en la possession d’un chien de combat, Rottweiler ou autre, qu’il dresse pour l’attaque. Ou du petit employé falot qui s’achète un imposant Saint-Bernard. Ou encore de la « mémère » dont le chien-chien minuscule lui fait oublier qu’elle est elle-même d’un gabarit impressionnant. Dans ce contexte, il est intéressant de souligner que le chien présidentiel est le fruit d’un croisement entre deux races, celles du Labrador et celle du Griffon, qui n’ont à priori pas grand-chose de commun. Un produit que l’on pourrait donc baptiser « labraffon » en s’inspirant du « cockniche », croisement de cocker et de caniche, dans un film dont j’ai malheureusement oublié le titre.
Et il se trouve que précisément le président lui-même semble résulter d’un mariage contre nature, de l’alliance entre la carpe et le lapin, puisqu’il se revendique et de droite et de gauche. Si l’on contracte ces deux appellations, on peut en déduire qu’Emmanuel Macron serait donc de « drauche ». Orthographe mise à part, le mot existe déjà en breton, mais être droche n’est pas précisément une qualité, que ce soit en Armorique ou ailleurs. Si vous entendez dire de quelqu’un : « çui-ci est droche avec sa tête, au moins », vous pouvez en déduire que l’individu en question est pour le moins bizarre, voire foufou, si ce n’est pas carrément dérangé. Concernant Nemo, l’ascendance Labrador a clairement pris le dessus sur l’ascendance Griffon. Quant au président Macron, il faut une loupe et toute la mauvaise foi de l’opposition de droite pour distinguer ce qui peut rester de son supposé héritage de gauche, dont il s’applique à faire disparaître les derniers vestiges. Pour l’instant, on a surtout l’impression qu’il s’efforce de plaire à son maître à lui, le seul qu’il ait fidèlement servi : le capital.
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