Le goûter des généraux

C’est le titre d’une pièce peu connue de Boris Vian, publiée en 1962 après sa mort, qui met en scène 4 généraux qui s’ennuient en attendant de trouver un adversaire à qui faire la guerre. Comme des gamins qui jouent à la guerre avec des soldats de plomb, ils échafaudent des plans autour du gâteau du goûter. C’est à cette histoire que j’ai pensé en entendant parler du dernier scandale en date relatif à la divulgation de conversations supposées secrètes au sein de l’état-major de la Bundeswehr, mais qui ont fuité sur les réseaux sociaux, mettant dans l’embarras le Chancelier allemand au moment même où il répliquait à Emmanuel Macron pour exclure toute intervention sur le sol ukrainien.

Écriture suite et lecture

Aujourd’hui, petite réflexion sur le lien entre l’écriture et l’inconscient.

Pour la psychanalyse en général et Freud en particulier, le contenu du psychisme est un texte de nature graphique, l’appareil psychique est une machine d’écriture. L’inconscient se manifeste en particulier dans le rêve qui se manifeste dans une forêt d’écriture, dans un paysage d’écriture. L’écriture de l’inconscient permet de penser l’écriture en général. L’écriture peut permettre de comprendre les faits psychologiques, les mécanismes, les illustrer.

La chasse est ouverte !

La chasse ? Quelle chasse ? Que nous contes-tu là chroniqueur matutinal, toi dont je sais de source sûre que tu n’as de toute ta vie jamais pratiqué cette activité que d’aucuns qualifient d’art cynégétique, quand d’autres la tiennent pour un vestige d’un lointain passé où elle permettait de se procurer de la viande pour le bénéfice d’une seule espèce animale, l’homme. De plus, tu n’es pas sans savoir que les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse varient en fonction du département et de la catégorie de gibier concerné. En tout état de cause, nous serions plutôt en train de fermer l’activité de chasse que de l’ouvrir, du moins chez moi.

Un punk à l’Élysée ?

Mais que s’est-il passé ? Après avoir défié ouvertement l’agresseur russe de l’Ukraine en le menaçant d’une intervention directe sur le terrain, voilà que le président français exprime son indignation devant l’attitude d’Israël dans la bande de Gaza, où des soldats auraient ouvert le feu sur des civils au cours d’une opération humanitaire de distribution de vivres à la population. Ne croyez pas qu’Emmanuel Macron ait réagi sur un coup de tête, il a mûrement réfléchi avant de lâcher cette petite bombe dans le jardin de son collègue Benyamin Nétanyahou au matin du 147e jour de guerre déclarée par l’état hébreu au Hamas après la tuerie du 7 octobre dernier.