Santé et lois du marché

Font-elles bon ménage ? Certains pourront souligner que c’est grâce à la concurrence effrénée à laquelle se sont livrés les laboratoires pharmaceutiques et l’espoir de profits extrêmement juteux, que les vaccins contre le Covid 19 ont pu être mis au point dans un temps record. C’est un fait. Il ne doit pas occulter un autre fait, qui démontre que ce sont les états et les gouvernements qui ont financé la recherche et permis aux scientifiques, par leurs investissements, de disposer des moyens et du temps nécessaire pour gagner leur pari. Il faut souligner en particulier le rôle des États-Unis, et reconnaître que Donald Trump lui-même, malgré tous ses défauts, ne s’est pas opposé à cette politique.

Coupables, forcément coupables

Le verdict en appel dans le procès des treize personnes suspectées d’avoir pris part à l’agression de policiers dans leur véhicule de service en 2016, a provoqué l’indignation des syndicats de police, qui accusent la justice de laxisme avec l’acquittement de huit des prévenus, contre cinq en première instance. On peut comprendre l’émotion légitime des collègues des victimes, dont la vie a été clairement menacée, et qui n’ont dû leur salut qu’à un concours de circonstances. Toutefois, en France, le doute doit profiter à l’accusé, et c’est la raison pour laquelle certains mis en cause ont été relaxés.

Instrumentalisation

Je reviens aujourd’hui sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Mia » du nom de cette petite fille de 8 ans enlevée à la garde de sa grand-mère maternelle pour le compte de sa propre mère qui voulait la récupérer. La mère et l’enfant ont donc été retrouvées dans un squat en Suisse, au grand soulagement des grands-parents paternels, qui se félicitent que Mia soit « saine et sauve ». Il m’apparait que depuis le début, avec le déclenchement de l’alerte enlèvement, les médias ont manipulé l’histoire pour la rendre encore plus spectaculaire, en la traitant comme un enlèvement crapuleux.

Calendrier

Il en est beaucoup question ces temps-ci. Ce calendrier tant attendu, c’est celui de la réouverture que l’on espère prochaine des activités sociales et économiques, mises en sommeil par l’épidémie. Le fameux « bout du tunnel » nous a déjà été promis à de nombreuses reprises, et notamment par Emmanuel Macron, que l’on supposerait bien informé, qui a déjà annoncé en mars dernier qu’il pensait pouvoir desserrer l’étau à une date d’une précision diabolique, puisqu’il s’agissait de rien moins que la « mi-fin avril ». Nous y sommes, donc, mais le retour à la normale semble avoir été de nouveau repoussé.