Danse de Saint-Guy

Comme dans une auberge espagnole où l’on peut apporter son panier, chacun retiendra sans doute ce qui l’intéresse du discours prononcé par Emmanuel Macron avant le passage à 2024, et que l’on a l’habitude d’appeler « les vœux présidentiels », bien que la plupart du temps il ne soit fait aucune allusion à des souhaits, les politiques préférant donner une image volontariste plutôt que d’attendre la solution aux problèmes de la population d’une quelconque providence. Peut-on alors parler de « bonnes résolutions », que le président prendrait pour une nouvelle année ? Encore faudrait-il qu’il accepte le début d’une ombre d’autocritique, qui ne fait pas partie de son vocabulaire.

Décalage

Que celui des générations qui cohabitent plus ou moins bien dans notre société.

Une génération, c’est un ensemble de personnes vivant dans un même temps à peu près au même âge. On les classe sommairement, ados, adultes, adultes séniors. Avant 1945 on parlait de génération silencieuse, de 1945 à 1960 les baby-boomers, puis de 1960 à 1980 la génération X, et nous en sommes maintenant à la génération Y, 1981-1995 très bientôt suivie par la génération Z, à partir de 1995 !

La grande muette

C’est le surnom traditionnellement associé à l’armée, réputée pour ne laver son linge sale qu’en famille, fût-elle recomposée. Faudra-t-il élargir son champ d’action au milieu de la cuisine et de la restauration ? Ce n’est pas impossible. Nous savions déjà que l’organisation des « équipes » dans le milieu hôtelier était souvent inspirée par des principes proches du fait militaire, où l’on sait que la discipline fait la force principale des armées. À lui seul, le terme de « brigade » résume assez bien les relations entre les personnes supposées œuvrer en commun pour la qualité du repas qui sera servi au client.

Ce que veut vraiment Netanyahou

La situation humanitaire à Gaza n’en finit pas de devenir toujours plus catastrophique, avec des bombardements incessants de la population civile, qui se doublent désormais d’un risque de malnutrition voire de famine pure et simple, avec une aide internationale très insuffisante, dont les faibles moyens sont encore freinés par les difficultés d’acheminement. Aux Nations unies qui demandent instamment à l’armée israélienne d’arrêter les frappes aveugles et de faire preuve de retenue, Israël répond par son droit à répliquer à l’attaque du 7 octobre et à faire la guerre aux terroristes au pouvoir dans la bande de Gaza.