Le retour du refoulé

Il devait être triomphal et emporter tout sur son passage. Celui qui avait été remercié par les Français s’imaginait qu’il lui suffirait de reparaitre pour être plébiscité et remporter l’adhésion des déçus du hollandisme. S’il est vrai que seule une infime minorité souhaite que le président actuel se représente en 2017, ce n’est pas l’ancien président Sarkozy qui en tire les bénéfices.

Un malentendu sexuel

Voilà l’expression malheureuse utilisée pour sa défense par un ancien policier des Yvelines, accusé de viol sur une femme placée en cellule de dégrisement au commissariat. Au-delà de la formule dont le ridicule le dispute à l’ignominie, la situation est exemplaire d’un certain nombre de clichés qui accompagnent régulièrement les plaintes pour rapports sexuels forcés.

Êtes-vous coulrophobe ?

Dans la longue série des phobies, réelles ou imaginaires, il faut ajouter cette nouvelle peur, celle qui serait suscitée par les clowns. Sans faire le pédant, il faut souligner qu’une phobie est occasionnée par la présence d’un objet (au sens large) qui provoque une peur non fondée. Or, dans le cas qui nous occupe, la peur des clowns est tout sauf infondée, puisqu’il s’agit apparemment de jeunes désœuvrés qui terrifient les enfants ou les adultes en les menaçant de battes de base-ball, voire de couteaux ou de tronçonneuses.

Un barrage peut en cacher un autre

Au départ, il ne s’agissait que d’un projet de barrage à des fins agricoles, décidé par le conseil général du Tarn après des études visiblement approximatives, contesté par des opposants, j’allais dire, habituels, qui auraient occupé le Larzac en d’autres temps et auxquels le gel de Notre Dame des Landes avait laissé un peu de loisirs. La routine, quoi. Même l’arrivée des casseurs professionnels sur le site, filmée en direct par Canal plus jusqu’à ce que les journalistes en soient dissuadés, ne sortait guère des schémas habituels. C’est devenu un fléau apparemment incontournable que la présence de militants extrémistes qui squattent toutes les causes, du moment qu’elles leur permettent de donner libre cours à la violence.