Le verre à moitié vide

Au plus bas dans les sondages d’opinion, François Hollande s’était résolu à tenter un exercice qu’il n’affectionne pas particulièrement en répondant à la télévision à un panel de Français et des journalistes politiques. Il jouait gros, et en même temps n’avait pas grand-chose à perdre tant sa popularité est faible au milieu de son mandat. A-t-il réussi son pari ?

Allo, quoi !

J’ai eu l’impression ce matin de revivre l’affaire Pistorius, cet athlète handicapé accusé du meurtre de sa petite amie, récemment condamné à 5 ans de prison pour homicide involontaire, en attendant l’appel déposé par le procureur de Prétoria. Cette fois, c’est Nabilla Benattia qui est soupçonnée d’avoir poignardé son compagnon, lui aussi ancien candidat de téléréalité.

L’ingénu

Celui de Voltaire disait « toujours naïvement tout ce qu’il pense ». Mais il avait une excuse, il était Huron, c’est-à-dire un Indien du Canada, et n’avait donc pas été élevé dans les bonnes manières, celles qui permettent la vie en société grâce à une certaine dose d’hypocrisie. Ce n’est pas le cas de Willy Sagnol, l’entraineur du club de football des Girondins de Bordeaux, dont les propos sur le « joueur typiquement africain » ont fait scandale dans le petit monde du ballon rond.

Chère rentrée

34 500 euros hors taxes. Voilà le prix de la formation qu’Arnaud Montebourg a commencée cette semaine à l’INSEAD, un institut de management dirigé par des anciens de l’université de Harvard. Le but de cette formation d’un mois seulement : apprendre à diriger une entreprise, ce qui l’expose inévitablement aux moqueries de ceux qui critiquaient déjà son action à la tête du ministère du Redressement productif.