Message personnel

J’étais loin de me douter, en allant dimanche dernier déposer mon petit bulletin tout bête avec sa petite enveloppe dans l’urne disposée à cet effet, que j’allais par ce simple geste envoyer un message personnel à autant de gens. Et pourtant, des commentateurs et des acteurs politiques de tous bords m’ont indiqué qu’ils avaient bien reçu mon message. Un message très clair, d’après eux, qu’ils ont quand même tenu à expliquer pour qu’il ne subsiste pas la moindre ambiguïté.

Être une heure

« Être une heure, une heure seulement, être une heure, une heure quelquefois, être une heure, rien qu’une heure durant, beau, beau, beau et con à la fois ». Ces paroles de Jacques Brel résument assez bien mon état d’humeur après la sempiternelle farce du changement d’heure et du passage à l’heure d’été avec son cortège de stations devant chaque dispositif d’affichage horaire dans un chemin de croix semestriel. On pourrait croire que depuis le temps (39 longues années) le corps devrait être habitué. Pas du tout. Comme beaucoup d’entre vous, je sais que j’en ai pour la semaine, au moins.

En raison de…

L’arrêt de travail d’une certaine catégorie de personnel à l’appel de divers syndicats, relatif à des questions salariales et de sécurité d’emploi, nous ne sommes pas en mesure de diffuser nos émissions habituelles !

Et moi alors dans tout ça, qu’est-ce que je deviens ? Comment vais-je pouvoir me rendormir sans mon « 5 à 7 » de France Inter qui me sert de berceuse, puis avec le « 7-9 » qui me permet de recevoir les premières informations du matin en compagnie de mes journalistes préférés ? Bon, Patricia Martin m’énerve un peu, c’est vrai, j’attends qu’elle prenne sa retraite depuis le temps qu’elle sévit sur la chaîne, ça devrait bien arriver un jour ! Mais, après tout, elle ne fait que passer les plats aux autres journalistes et chroniqueurs que j’apprécie.

Car on ne saurait tout savoir

Vous le savez, j’aime à rapprocher des faits d’actualités qui ne semblent pas liés de prime abord. C’est probablement en frottant des silex que l’on a découvert le feu. Rien de commun à première vue entre le crash de l’A320 dans les Alpes de Haute-Provence et les abus sexuels commis par un enseignant dans une commune de l’Isère, si ce n’est une défaillance dans la chaine de contrôle qui aurait dû théoriquement rendre ce genre de faits impossible. Rappelons les éléments connus à ce jour dans les deux affaires.