L’appétit vient en mangeant

C’est du moins ce que l’on a coutume de dire, malgré une célèbre blague attribuée, je crois, à Porthos, l’un des Trois Mousquetaires, qui aurait dit, avec un accent gascon impayable : « deux heures que je mange, et l’appétit ne vient toujours pas ». C’est un peu ce qui semble pourtant se produire dans la région de Koursk avec l’incursion des troupes ukrainiennes sur le territoire de la Russie, dont les objectifs précis n’ont jamais été révélés jusqu’ici. C’est tout juste si les autorités de l’Ukraine reconnaissaient être passées à la contre-offensive, jusqu’à un passé récent.

Deux drôles d’oiseaux

Qu’y a-t-il de commun entre Nathalie Loiseau, députée européenne, et Donald Trump, candidat à l’élection présidentielle des États-Unis ? À première vue, rien, ou pas grand-chose. Ils partagent cependant, et probablement sans le savoir, une forme de raisonnement et d’attaque de leurs concurrents particulièrement tordue. La première a réagi à une interview parue dans Paris-Match, dans laquelle Lucie Castets, candidate au poste de Première ministre, faisait son « coming out », pour clarifier sa situation personnelle en évoquant sa femme et son enfant. Le second a porté des accusations contre sa concurrente, Kamala Harris, visant à la dénigrer de façon faussement objective.

Devoirs de vacances

Un président de la République devrait avoir droit, comme tout être humain, à une période de vacances pendant laquelle il pourrait se ressourcer tout en restant joignable en cas d’urgence. C’est donc un usage bien établi que les présidents successifs s’octroient un moment de repos plus ou moins long, généralement dans la résidence d’été réservée au chef de l’état, dans le fort de Brégançon. Paradoxalement, ces vacances, qui ramènent à la notion de vacance au singulier, d’absence, de vacuité, sont généralement présentées comme studieuses. Il faut éviter à tout prix l’idée de vide, dont la nature et supposément les Français, auraient en horreur.

L’heure des comptes

Reconnaissons-le tout de suite. Les Jeux olympiques de Paris sont un succès. Et ce n’était pas forcément gagné par avance. Comme beaucoup de Français, j’étais sceptique sur nos capacités à organiser une manifestation de cette ampleur, sans qu’il y ait trop de fausses notes, que ce soit dans les transports, l’hébergement ou la sécurité. Mission accomplie de ce côté. Seul point noir, la qualité de l’eau de la Seine à cause des pluies, avec le report de quelques épreuves. Deuxième motif de satisfaction, les médailles remportées, qui nous placent au 5e rang des nations engagées et première du continent européen.