Occupy culture

Souvenons-nous. Il y a près de 10 ans, un mouvement de protestation décidait d’occuper le quartier de Wall Street, symbole de la finance américaine et internationale, pour contester un ordre mondial dans lequel les inégalités sont de plus en plus criantes. Ces manifestations pacifiques faisaient suite à celles qui s’étaient déroulées en Espagne, avec les « indignés », et préfiguraient celles de 2016 en France, connues sous le nom de « nuit debout ». Du fait de l’inertie des pouvoirs publics devant la mise à l’arrêt des manifestations culturelles, des artistes ont décidé d’occuper les théâtres, en guise de protestation.

Champions du monde !

Coluche le disait déjà. En France, on a les hommes politiques français les plus balèzes du monde. Du monde ! C’est pour ça qu’on ne fait rien comme tout le monde, et qu’on est donc les meilleurs. Prenons, par exemple, les fameuses attestations dérogatoires de sortie pendant le confinement qui n’est pas un confinement. On est pratiquement les seuls, avec l’Italie, à contribuer massivement à la déforestation en demandant à chaque citoyen d’imprimer des montagnes de feuilles de papier pour aller faire ses courses ou faire pisser Mirza. Même en Azerbaïdjan, c’est plus moderne avec un système de SMS.

Du côté des chagrins

Voilà une rencontre faite dès l’enfance ! Pour des raisons paraissant souvent futiles aux parents, on se souvient tous de ces moments de chagrin, accompagné souvent de gros sanglots, que seule la compassion de l’entourage pouvait consoler. Les causes des chagrins d’enfant sont diverses, la perte d’un doudou, un caprice pas satisfait, une moquerie à l’école, une amie qui ne parle plus, ou plus grave la séparation ou la perte d’un parent, le tableau est large, car, par manque de maturité cérébrale, l’enfant ne dispose pas des outils nécessaires pour canaliser ses émotions…. Ce sont des émotions qui ne sont que les prémices de ce que deviendront les chagrins d’adulte.

Moyen-âge

L’autre jour, j’entendais à la radio qu’une femme avait été condamnée pour avoir refusé des relations sexuelles avec son mari. Un peu distrait, j’avais manqué les détails de l’affaire, et je supposais qu’il s’agissait d’un pays étranger, probablement soumis à des règles de droit abandonnées depuis bien longtemps chez nous. Après tout, la question la plus sensible en France semble plutôt celle du viol conjugal que celle du manquement à ce fameux devoir conjugal, toujours cité, bien que sans existence légale. Eh bien, j’avais tort. La femme de 66 ans qui a vu prononcer un divorce à ses torts exclusifs a comparu en 2019 devant la cour d’appel de Versailles.