Embrassons-nous, Folleville

La 15e conférence des parties sur la biodiversité qui se tenait à Montréal sous la présidence de la Chine s’est achevée, avec un léger retard, sur un succès. En effet, les 190 états sont tombés d’accord pour établir un calendrier permettant de protéger les ressources naturelles et leur diversité, avec un engagement financier pour les prochaines années à hauteur de 30 milliards de dollars pour aider les pays en voie de développement. Comme celui de 2015 à Paris, arraché aux forceps, il s’agit d’un accord historique sur le plan des intentions. Reste à savoir s’il sera suivi de plus d’effets que les précédents, la plupart étant restés lettres mortes.

Le chat noir

Le sport en général, et le football en particulier, est un milieu où règne la superstition. On se souvient qu’il y a peu, un joueur de l’équipe de France était accusé d’avoir fait appel à un marabout pour jeter un sort à l’un de ses coéquipiers qui lui volait la vedette. C’est donc par crainte de porter malheur à son équipe que le président argentin, Alberto Fernandez, avait décidé de ne pas faire le déplacement au Qatar pour la finale de la coupe du monde contre la France. Une précaution que le président français a négligée, à tort, semble-t-il, puisque l’équipe a perdu le match à la loterie redoutable des tirs au but.

Familles, je vous hais…

Il y a la famille nucléaire, avec les deux parents présents, celle-ci est devenue un peu plus complexe depuis que les parents peuvent être de même sexe et que les enfants peuvent être nés d’une GPA, la famille monoparentale, un seul parent assure la responsabilité de l’enfant, la famille adoptive, l’enfant n’a aucun lien de parenté avec ses responsables, et puis la famille recomposée, avec la présence d’un beau parent mère ou père. La situation la plus simple, un seul conjoint a des enfants, plus complexe, chaque conjoint a des enfants, et éventuellement en plus un enfant en commun !

Parole contre parole

C’est un évènement rarissime qui vient de se produire avec l’annulation par la Cour de révision de la condamnation pour viol de Farid El Haïry, accusé à tort par une jeune fille âgée de 15 ans au moment des faits, qui est revenue sur ses déclarations 24 ans après avoir désigné cet homme. Il n’y aura donc pas de nouveau procès. La condamnation reposait exclusivement sur le témoignage de la jeune fille, qui se révèlera être effectivement une victime, mais pas celle de l’homme qu’elle a désigné à l’époque, mais de son propre frère, coupable d’inceste et de viols répétés.