La véritable recette du gloubi-boulga

Parmi toutes les personnalités médiatiques qui ont rejoint Emmanuel Macron, je voudrais signaler la présence éminente du célèbre Casimir, de l’Ile aux enfants, qui nous a été rapportée ce week-end par le compte Twitter de l’association Attac. Emmanuel Macron aurait déclaré en substance : « hum ! j’adore le gloubi-boulga ». Et, en effet, le petit Emmanuel a à peu près l’âge requis pour apprécier avec nostalgie les programmes télévisés pour enfants qui ont bercé la jeunesse des années 70. Mais connaissez-vous la recette de ce plat délicieux qui a fait rêver les bambins d’autrefois ?

« Dans un grand saladier, vous mélangez : de la confiture de fraises,des bananes mûres à point, bien écrasées,du chocolat râpé, de la moutarde de Dijon, très forte, une saucisse de Toulouse, crue, mais tiède.
À cette recette de base, Casimir ajoutait parfois :
quelques anchois, ou un peu de crème chantilly.
mmmhm ! on va se régaler ! »

En effet, je la sens bien cette élection. Évidemment, le Chef Macron a quelque peu adapté la recette du Chef Casimir, mais l’essentiel est là. Un peu de confiture de gauche, beaucoup de moutarde de droite, avec de vrais morceaux de Bayrou à l’intérieur, un zeste de Robert Hue, pour l’image (très importante pour ouvrir l’appétit) et des ministres pour la décoration.

Alors, pour les anciens ministres, ne pas hésiter à jouer sur le sucré salé, ou mieux sur le chaud et froid. Plus on mélange, plus c’est bon. Le plus important dans tout ça, c’est de bien mixer, de façon à ce qu’il soit impossible au goût de reconnaitre les différents ingrédients. Si nécessaire, on peut utiliser un fouet pour faire monter la mayonnaise, avis aux masochistes. Quoi qu’il en soit, on s’intéresse assez peu aux saveurs, ce qu’il faut c’est que ce soit joli à regarder, qu’il soit bien présenté, et que l’on puisse apprécier le sourire carnassier du Chef. Évidemment, si le public achète la préparation, il n’est pas impossible qu’il soit légèrement déçu par le gâteau s’il ne se contente pas de le regarder et qu’il ait la folle idée de vouloir le déguster. Là, je ne garantis pas que le ramage se rapporte exactement au plumage. Mais après tout, on était prévenu, on voyait bien venir ce monde imaginaire, celui des rires et des chants, où c’était toute l’année le printemps, à condition d’avoir suffisamment d’imagination pour croire à ce paradis de l’univers enchanté de l’enfance. La prochaine fois, on vous le chantera, avec Peau d’âne : « prenez de la, prenez de la farine… »

Commentaires  

#1 Jacotte massé 03-04-2017 11:17
tu es en forme aujourd'hui!!! c'est peut-être grâce à la selle d'agneau et son accompagnement d'hier..je m'comprends
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