« La fourchette tue plus de monde que l’épée »

Par excès ou par poison… je laisse les meurtres par excès à ceux qui s’en rendent coupables, je m’intéresse au poison !

En consommant des produits alimentaires industrialisés, nous devons ingérer plus de 300 additifs autorisés : des colorants destinés à rendre le produit plus attractif, glutamate, nitrate de sodium, des édulcorants pour rajouter une saveur sucrée, benzoate de sodium, sirop de glucose, sirop de fructose,

des conservateurs, permettant une prolongation de la consommation, reconnaissables sous l’appellation E200, E297… et des antioxydants évitant le noircissement des produits E300, E337… et les agents de texture pour améliorer la présentation et la tenue, ils doivent tous être signalés dans les étiquetages. Quand ils sont signalés en vert, au nombre de 7, ils sont inoffensifs, en orange, ils sont 104, les avis sont contradictoires, 169, en rouge, sont à éviter absolument. Difficile pour le consommateur de savoir ce qui se cache sous ces codes, souvent des produits dont le nom ferait peur, 507, c’est l’acide chlorhydrique, 173, l’aluminium, etc.

Les fabricants les utilisent pour des raisons diverses : amélioration du goût, substitution de produits trop chers, allongement des durées de conservation, toujours dans la recherche d’un plus grand profit. La plupart des colorants utilisés dans les confiseries pour être plus attractives sont responsables d’après des études scientifiques sérieuses, de troubles du comportement, d’hyperactivité, d’insomnie, de maux d’estomac, de troubles de l’attention chez les enfants.

D’une façon générale, les additifs sont un danger pour notre santé, ils laissent des traces dans l’organisme, certains sont capables de commencer à détruire le système nerveux ou le système immunitaire, faire baisser la vue par exemple, on a estimé qu’un individu en consomme 7 kg par an.

Le consommateur n’est pas non plus à l’abri d’intoxication provoquée par de mauvais emballages, de mauvaises conditions de transformation, laissant passer des bactéries, les plus dangereuses sont les salmonelles, les listeria, les Escherichia coli… à cause des toxines qu’elles développent. Les parasites, les moisissures, les champignons peuvent être présents sur certains produits alimentaires provoquant des contaminations chimiques, microbiennes…

Ne soyons pas paranoïaques !! Soyons des consommateurs avertis, attentifs aux étiquetages, soucieux de la qualité des produits (plus la liste des additifs est courte plus on a de chances d’avoir une meilleure qualité nutritionnelle) cherchant de plus en plus la consommation du local, du produit non transformé. Il y a des labels qui sont des sécurités, celui de l’agriculture biologique AB, ou Eurofeuille, ils viennent en complément de l’information du Nutriscore qui n’est pas obligatoire, mais qui donne une idée entre la lettre A et E sur les multiples opérations de transformation. On peut aussi consulter Yuka, application mobile qui par simple scan donne une indication très précise sur la qualité de notre achat. 

Si « on est ce que l’on mange », on n’a pas toujours les moyens d’aller vers le meilleur, le changement de régime Vegan ou végétarien ne suffira pas à changer toute une chaîne de production de viande animale bon marché dont la surconsommation provoque obésité, troubles cardiaques, diabète, cancer…

Les autorités sanitaires DDPP auront beau effectuer régulièrement des contrôles dans la grande distribution ou sur les marchés, dans les entreprises, dans les abattoirs, obligeant le rappel des produits défectueux, infligeant des amendes si nécessaires, nous resterons victimes d’un système qui nous empoisonne et qu’il est urgent de changer, en lien étroit avec la transition climatique !

L’invitée du dimanche