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En avant la musique
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 10 février 2019 09:48
- Écrit par L'invitée du dimanche
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Avec « les victoires de la musique » variétés et classique, « les folles journées nantaises », le festival de la maison de Radio France, plus les diverses émissions qui lui sont consacrées, « the Voice », elle est partout !
La musique, cet art, cette activité culturelle qui consiste à combiner les sons et les silences au cœur du temps, associant rythmes, hauteur, nuance, timbre, existe depuis la Préhistoire. Son histoire ou plutôt ses histoires, car très attachées à la diversité des cultures, ont pu commencer à s’écrire avec le début du solfège au Moyen Âge à partir de 7 notes.
On peut toujours essayer de la classer par catégories, musique occidentale, musique orientale, musique savante, musique populaire, musique spirituelle, contemporaine, baroque… ou par genre, blues, folk, jazz, métal, pop… il y en aura toujours une qui nous échappera, car inhérente à la diversité de la vie elle-même, elle évolue sans cesse. Elle s’allie à tous les arts, la danse, le cinéma, la poésie, l’opéra, elle sert de support à des millions de chansons… elle sert de médiation en thérapies.
On dit qu’elle adoucit les mœurs, mais plus que cela, les études de neurosciences cognitives prouvent qu’elle affecte nos sentiments, qu’elle atteint notre pensée, qu’elle équilibre l’esprit, le rend ouvert, elle semble contribuer au développement des compétences cognitives et sociales dès le plus jeune âge. À cet égard, l’éducation musicale doit se faire à l’école : faire découvrir l’univers des sons, jouer avec sa voix… tout ce qui peut amener à une écoute active faisant découvrir la musique comme source de plaisir, engendrant peut-être aussi le désir d’apprendre la maîtrise d’un instrument.
Avec 3600 conservatoires nationaux, municipaux ou régionaux et écoles de musique, son école normale supérieure, et l’enseignement en université, la France (créatrice de la fête de la musique) tient bien son rang dans la transmission de l’apprentissage, comme dans l’enseignement de la musique. Ce n’est pas suffisant pour que chaque enfant qui le désirerait puisse apprendre à jouer d’un instrument, c’est une activité dispendieuse, la musique marque et contribue aux écarts sociaux.
Faute de moyens, guitare et percussions restent accessibles à des apprentissages personnels, et le monde musical s’est enrichi avec le rock de groupes populaires dont certains devenus célèbres ! Dans les années 80 apparaissent des genres musicaux ne nécessitant pas une formation particulière (2 notes suffisent) hip-hop, rap, ou slam font la conquête d’un public conséquent.
Elle devient un phénomène social avec une musique des banlieues, pour la plupart contestataire, véritable moyen d’expression à part entière pour lutter contre les préjugés et faire émerger des talents.
I Am parle de journalisme urbain, Soly M’Bae, figure marseillaise du rap, se dit « chroniqueur du quotidien ». On ne retiendra que les meilleurs représentants de cette musique urbaine qui a donné la parole et leurs chances à des exclus, et de ce fait a gagné le droit de figurer comme une catégorie dans les victoires de la musique.
Il n’y a pas de « petite musique » ou de « grande musique » il y a la musique, c’est tout. Celle qui apporte du plaisir et qui en dehors de toute hiérarchie arrive à relier les hommes entre eux.
L’invitée du dimanche