Indulgence

Je ne demande pas à mes lecteurs celle que l’église accorde donne pour rémission de la pénitence encourue après un péché, mais celle du commun des mortels qui excuse les fautes !

Je me suis trouvée cette semaine tellement bousculée que j’ai manqué de temps et de concentration pour trouver un sujet pour mon billet du dimanche, donc je réclame votre indulgence pour ce ratage, je vais donc parler de moi !

Il faut dire que le sort s’est acharné avec ses petits déraillements.

Premier accroc, je me trompe de date de rendez-vous pour un examen radiologique.

Deuxième accroc, j’évalue mal le temps de déplacement pour m’y rendre, je suis très en avance.

Troisième accroc, j’en profite pour faire le plein de ma voiture dans une station inhabituelle.

Quatrième accroc, j’ai le malheur en quittant la piste de la station d’être heurtée par un ÉNORME camion, qui me cogne ma jolie Clio presque neuve.

Cinquième accroc, démarche avec l’assurance qui me fait attendre 24 h le verdict responsable ou non de l’accrochage, d’où :

Cinquième accroc bis, une nuit sans sommeil.

Bonne réponse, je ne suis pas responsable.

 Sixième accroc, le garage ne peut voir mon véhicule pour expertise que 4 jours plus tard, donc je roule avec ma voiture un peu cabossée.

 Septième accroc, le garage examine enfin et photographie les dégâts puis met la voiture sur le pont, et m’interdit de repartir avec, dans le choc la roue a été voilée, l’axe faussé, je risque (j’ai risqué depuis 4 jours) un grave accident.

Huitième accroc, on me prête pour repartir chez moi une Twingo « de base » que je ne peux conduire sans douleur (j’ai un dos fragile)

Neuvième accroc, obligée de revoir avec l’assurance le prêt d’un autre véhicule, après le déplacement pour rendre la Twingo à un endroit, je prends possession d’une superbe C4 dans un autre endroit (en ayant largement mis à contribution mon webmaster préféré) ce qui adoucira le…

Dixième accroc, je ne retrouverai pas ma Clio adorée avant 2 semaines.

Dire que rien de tout cela ne serait sans doute jamais arrivé si je ne m’étais pas trompée sur le jour de mon rendez-vous ! La vie tient souvent à peu de chose.

 Comment appelle-t-on cela ? Fatalité ? Inconséquence ? Ce qui est sûr, c’est que ce qui n’est qu’un petit incident de rien du tout, sans « mort d’homme », a réussi à me pourrir toute ma semaine et à me faire négliger mon devoir d’invitée du dimanche, d’où ma demande d’indulgence pour m’être choisie comme sujet !

Au passage une mention spéciale à la MAIF qui a été parfaite.

L’invitée du dimanche