Un joli mois de mai
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 10 mai 2021 10:36
- Écrit par Claude Séné
Il y a 40 ans tout pile, le 10 mai 1981, François Mitterrand devenait le premier président de gauche, même si certains lui contesteront cette filiation, de la 5e république. Cela faisait 23 ans presque jour pour jour que nous subissions le pouvoir absolu d’une droite, longtemps camouflée sous un gaullisme se prétendant au-dessus des partis, puis le pompidolisme et le giscardisme. On n’en finissait plus d’espérer une alternance démocratique. Les vieux militants se lamentaient à l’idée qu’ils ne le verraient pas de leur vivant, mais les attentes étaient à la mesure de l’espoir qu’elles avaient fait naître.
Fidèlement vôtre…
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 9 mai 2021 10:03
- Écrit par L'invitée du dimanche
Cette formule, surtout épistolaire, qui semble banale, suppose pourtant une vertu, la fidélité, qui m’intéresse aujourd’hui comme un corollaire de la promesse du billet de dimanche dernier ! En effet, elle suppose un respect des engagements, en même temps qu’une constance dans les affections, les sentiments, les relations.
Tout et son contraire
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 8 mai 2021 10:42
- Écrit par Claude Séné
Le gros avantage de la politique du « en même temps » défendue par Emmanuel Macron c’est de s’adapter en permanence à des situations contradictoires et de pouvoir défendre des positions diamétralement opposées selon les circonstances. C’est de cette façon que le président français peut désormais se déclarer « tout à fait favorable » à la levée temporaire des brevets concernant la fabrication des vaccins contre le covid-19, après avoir expliqué longuement que ce n’était pas le cœur du problème, et laissé sa ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, qualifier cette mesure de « fausse bonne idée ».
Hiérarchie macabre
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 7 mai 2021 10:40
- Écrit par Claude Séné
On ne devrait pas faire de différence entre les victimes de violence. Les morts tragiques comme celles des deux personnes qui ont fait l’actualité récente, ce sont toujours deux morts de trop, surtout quand les drames paraissaient évitables. Et pourtant, force est de constater que le traitement médiatique dans ces deux affaires a été très différent. Les journaux télévisés et les chaines d’information continue ont consacré beaucoup plus de temps et d’espace à la mort d’Éric Masson, policier tué par un dealer à Avignon, qu’à celle de Chahinez, brûlée vive par son mari à Mérignac.