Remaniez, il en restera toujours quelque chose

Après le résultat des élections municipales, encore plus décevantes que prévu pour le parti présidentiel, qui n’aura pratiquement rien gagné et notamment pas des villes réputées imperdables il n’y a pas si longtemps, comme Lyon et Paris, vient le moment favori des observateurs politiques : le petit jeu des pronostics. Le président se doit de montrer qu’il a entendu le message des électeurs, même s’ils ne se sont pas déplacés en masse, à la fois par crainte du virus pour certains d’entre eux, mais aussi par manque d’intérêt pour la chose politique.

Plus c’est gros

Vous connaissez la suite… et parce que c’est le début du mois, je vous donne un deuxième dicton pour le même prix, en ajoutant que le mieux est l’ennemi du bien. Si vous avez deviné que le sujet du jour portait sur l’audition de l’ancienne ministre de la Santé, candidate malheureuse à la mairie de Paris, devant la commission de l’Assemblée nationale, je vous dis bravo et je vous tire mon chapeau. Cette malheureuse Agnès Buzyn a certainement été entraînée pour tenter de justifier son action et celle du gouvernement pendant la crise sanitaire, mais en pure perte.

La mort du petit cheval

Je ne sais pas d’où sort cette expression, mais j’ai coutume de dire que je ne la réclame pas, pour mieux introduire, par un « mais » vengeur, une attaque en règle contre un personnage qui me déplait. En l’occurrence, je ne vais pas baisser le pouce vers le sol pour enfoncer encore davantage, si c’est possible, l’ancien Premier ministre, mais je ne me coucherai pas non plus pour le plaindre après la condamnation de François Fillon à 5 ans de prison, dont 2 fermes, par le tribunal correctionnel dans l’affaire de l’emploi fictif de son épouse.

Reviens, Nico !

Avouez que c’est ballot. Le président se casse l’arrière-train pour offrir aux Français une belle convention citoyenne sur le climat, et tout et tout, alors que l’environnement n’est vraiment pas sa tasse de thé, et voilà que les rares électeurs prêts à se déplacer aux municipales le prennent au mot et votent massivement dans les grandes villes pour les candidats écolos ! c’est à vous dégoûter de faire des efforts. Alors qu’il était à deux doigts de déclarer comme Nicolas Sarkozy que l’écologie, ça allait bien cinq minutes, il va peut-être devoir annoncer des mesures concrètes pour faire semblant de s’y intéresser un minimum.