Les migrants

En une vague humaine loin du pays natal

Menacées, torturées dans leur vie quotidienne

De Syrie ou d’Irak supportant toutes peines

Des familles fuyaient leur destinée fatale.

 

 

Elles souhaitaient gagner notre bel occident

 Là où naquirent un jour les vraies démocraties,

Entassées, effrayées sur des bateaux pourris

Ou traînant dans la boue et le froid et le vent.

 

Naïves, elles ignoraient qu’on ne voulait pas d’elles.

Victimes innocentes de passages truqués,

Loin de l’Allemagne rêvée, de l’Angleterre actuelle

Dans des camps inhumains on allait les parquer,

 

Et puis les renvoyer dans leur patrie hostile,

Leurs grands espoirs brisés par manque d’humanité,

Égoïsme brutal, intérêts mercantiles,

Affronter démunis leur vie persécutée.

 

Envoi :

Et malgré les images qui chaque jour dérangent

La terre tourne encore, le monde s’en arrange…

Petit poème dédié aux migrants, inspiré par « les conquérants » de José-Maria de Heredia. Pas grand-chose hélas ne change sous le soleil, à chaque siècle ses misères, ses douleurs, ses rêves et ses espoirs vaincus !

L’invitée du dimanche

Commentaires  

#1 poucette 02-05-2016 08:10
bravo ! ! ! !
je voudrais savoir comment en faire profiter les amis mais j'hésite devant les frais d'une consultation de mon dépanneur attitré.
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