Tempête dans un verre d’eau ?

La convention citoyenne sur les rythmes scolaires a remis son rapport, et il ne manque pas de propositions qui entraîneraient une évolution sensible dans l’organisation de la scolarité des enfants, et par voie de conséquence aux parents et à la société française dans son ensemble. Commandé en mai par Emmanuel Macron et confié au Premier ministre de l’époque, François Bayrou, il a été organisé par le Conseil économique, social et environnemental. Le rapport retient 20 propositions, à charge pour le président et les parlementaires de mettre en musique ces préconisations qui visent à remettre les écoliers au centre du système éducatif.

Grossier ou vulgaire ?

Peut-être les deux à la fois…

Être grossier, c’est se comporter d’une manière contraire aux bienséances, soit par ignorance ou par mépris des bonnes manières. Ce peut-être une forme d’insolence, d’impertinence, d’impolitesse, c’est une façon d’offenser la pudeur.

La pluie, ça mouille

Le discours du chef d’état-major des Armées devant les maires de France réunis en congrès à la porte de Versailles à Paris, a suscité de nombreuses réactions, pour la plupart négatives. En effet, le général Fabien Mandon a évoqué l’éventualité d’une menace russe qui s’en prendrait spécifiquement à la France dans une guerre conventionnelle, échappant ainsi à la logique de la dissuasion nucléaire, qui ne s’appliquerait pas nécessairement à une telle situation. On imagine mal, en effet, un pays tel que la France engager un processus d’apocalypse nucléaire sans un motif sérieux, sachant que cette stratégie aboutit nécessairement à la destruction d’une partie de la planète.

Action de grâce

Faut-il y voir une intention malveillante ou une coïncidence révélatrice de l’état d’esprit de Donald Trump ? Toujours est-il que le plan « de paix » du président des États-Unis, révélé ces jours derniers et qui ressemble furieusement à un ultimatum écrit sous la dictée de Vladimir Poutine, est supposé être examiné et adopté par le président Zelensky dans les plus brefs délais, et en tout état de cause avant « Thanksgiving », cette fête traditionnelle qui célèbre la reconnaissance des pionniers américains envers leur « Créateur » divin, moyennant quelques massacres des populations autochtones, qui leur avaient portant appris à survivre dans leur nature hostile.

Parlez-vous le Trump ?

Personnellement, j’ai des lacunes, comme Alain Souchon avec les blondes et avec l’extrême droite. Par contre le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman, MBS pour les intimes, a, semble-t-il, assimilé très rapidement les bases du langage personnel du président américain. La règle numéro un consiste à féliciter chaleureusement Donald Trump pour son action, surtout quand on ne la connait pas bien. À l’occasion de sa visite aux États-Unis où il a été reçu en grande pompe, MBS a répliqué du tac au tac et sans la moindre retenue aux compliments de Donald Trump qui le félicitait d’être son ami, en le désignant comme le meilleur président américain de tous les temps, pas moins.