Énergumènes

C’est le mot qui me paraît le plus approprié pour désigner les personnes qui ont agressé lundi soir un chocolatier bien connu à Amiens, au seul motif de son lien de parenté avec la femme du président Emmanuel Macron. En effet, Jean-Baptiste Trogneux est le petit-neveu de Brigitte Macron, mais il n’exerce aucune responsabilité ni même activité politique qui pourrait de près ou de loin s’apparenter à un soutien de l’action de son grand-oncle par alliance. Au sens premier du Robert, un énergumène désigne une « personne exaltée qui se livre à des cris, à des gestes excessifs dans l’enthousiasme ou la fureur ».

Relativité restreinte

Rassurez-vous, je ne vais pas m’engager dans un sujet qui me dépasse largement et dont je laisse aux spécialistes le soin de le vulgariser. Il vous a peut-être échappé que les résultats de l’enquête PIRLS avaient été publiés il y a peu, hier précisément. PIRLS, quèsaco ? Comme souvent, il s’agit d’un acronyme en langue anglaise, voire en globish, qui signifie « Progress in International Reading Literacy Study », une étude menée tous les 5 ans pour évaluer le niveau en lecture et en compréhension de l’écrit d’enfants de CM1 dans 57 pays participants.

Jusqu’où ne pas aller trop loin ?

La guerre d’agression de la Russie de Monsieur Poutine sur le territoire ukrainien n’est pas seulement militaire depuis que l’offensive russe et sa tentative de prendre le pouvoir à Kiev ont piteusement échoué. Les Occidentaux ont soutenu l’Ukraine depuis le début des hostilités, tout en prenant bien garde que leurs actions ne puissent pas être considérées comme des actes de guerre à l’égard de la Russie. Emmanuel Macron l’a même précisé expressément : « nous ne sommes pas en guerre avec la Russie », a-t-il déclaré.

Comme un lundi

Il y a des semaines comme ça où rien ne semble se détacher vraiment dans l’actualité. J’attendais avec intérêt les résultats des élections en Turquie, avec l’espoir que l’autocrate qui dirige le pays d’une main de fer depuis une vingtaine d’années en désignant le peuple kurde comme bouc émissaire, entre autres vilénies, et soutient Wladimir Poutine sous couvert de neutralité dans son agression de l’Ukraine, qui a un pied dans l’OTAN et l’autre à l’extérieur et qui paraît « franc comme un âne qui recule » selon l’expression consacrée, Recep Tayyip Erdogan, allait subir une défaite électorale sans appel pronostiquée par les sondeurs.