Elle se prenait pour Marlène Schiappa

L’anecdote vaut son pesant de cacahuètes, surtout au moment où les feux des projecteurs sont braqués sur l’actualité brûlante de l’utilisation contestable et contestée du fameux Fond Marianne, créé par Marlène Schiappa après l’assassinat de Samuel Paty, dans le but à priori louable de financer des associations organisant des actions de prévention de la délinquance et de la radicalisation. La ministre, invitée sur Europe un devait faire face à une interpellation frontale de la journaliste maison, Sonia Mabrouk, qui lui demandait, tout à trac : « pour qui vous prenez-vous ? » d’autres se seraient trouvées embarrassées, voire blessées, et n’auraient pas su comment répondre.

Mort du « Cavaliere »

C’est sous ce surnom plutôt flatteur que Silvio Berlusconi était connu en Italie. Il aura dirigé son pays à trois reprises en occupant le poste de président du Conseil des ministres pendant 9 années en cumulé, et participé à plusieurs coalitions de gouvernement, représentant la droite libérale en s’alliant facilement à l’extrême droite, dont l’actuelle présidente du Conseil, Georgia Meloni, est la cheffe de file. En France, il est surtout connu pour son rôle dans l’introduction de la télévision commerciale dans notre pays avec la 5e chaîne en 1986, et par sa réputation sulfureuse non usurpée vis-à-vis des femmes, qu’il préfère jolies et très jeunes, voire mineures.

En avant marges !

J’emprunte ce titre à un vieux numéro d’une revue de consommation, au temps où les Français n’étaient encore « que » cinquante millions, c’est vous dire, mais où, déjà, les industriels étaient beaucoup plus préoccupés par leurs taux de marge que par l’intérêt général des consommateurs. L’objet de l’article concernait les stratégies de marketing et les procédés plus ou moins déloyaux pour inciter les acheteurs à se tourner vers les produits les plus rémunérateurs. À cette époque, on constatait une forte inflation, en France comme dans d’autres pays développés. Depuis, nous avons connu une période plus stable sur ce terrain, mais le retour récent à des hausses massives des prix refait surgir le spectre d’une inflation généralisée.

Retour au travail

Bien que le projet de la réforme des retraites semble plié, j’aimerais faire une place à celles et ceux qui ne pourront pas en revendiquer une, pour des raisons diverses, dont j’aimerais en examiner quelques-unes.

 D’abord les travailleurs « au noir », cette activité qui consiste à faire un travail dissimulé, non déclaré tout ou partie, à l’administration fiscale et au recouvrement des cotisations sociales.

(Pour la petite histoire, cette appellation date du Moyen Âge, pour les activités illégales exercées la nuit, tous les travaux devant être exécutés le jour.)