Soit je n’ai pas lu Todd

… soit je suis bête, l’un n’empêchant pas l’autre, d’ailleurs. À la première partie, je réponds sans hésiter par l’affirmative. Nul besoin de lire le bouquin d’Emmanuel Todd pour en avoir un aperçu substantiel du contenu, tant ce monsieur autosuffisant s’est chargé d’en assurer la promotion dans tous les médias possibles et imaginables, se permettant de râler par-dessus le marché quand Patrick Cohen et France Inter ne lui déroulaient pas suffisamment le tapis rouge, tout en dépassant allègrement son temps de parole, ce qui est au-delà de la plus élémentaire des corrections vis-à-vis des auditeurs.

 

État de droit, état de fait

« Je sais que je n’ai pas le droit, mais on le fait ». C’est la déclaration surréaliste du maire de Béziers, élu avec le soutien du Front national, Robert Ménard, à propos de ses statistiques sur la religion des élèves de sa ville. Ces statistiques ethniques sont formellement interdites par la loi. Il le sait. Il le fait quand même, alors qu’en tant que premier édile de la ville il se doit de faire respecter la législation. Pire, il s’en vante à la télévision, et là il a commis une erreur, pire qu’une maladresse, qui peut le conduire à devoir assumer les conséquences judiciaires et administratives d’un comportement indigne d’un élu de la République.

Le Pen contre Le Pen

Mieux que Kramer contre Kramer, le psychodrame familial du FN va-t-il tenir toutes ses promesses ? Pour le moment, bravo, vous nous avez vraiment gâtés. On aurait presque envie de se récrier faussement : c’est trop, il ne fallait pas… Et dire que pendant toutes ces années on s’est demandé comment combattre le Front national ! Ce pauvre Paul Amar était très en dessous de la situation quand il avait amené des gants de boxe pour le débat entre Bernard Tapie et Jean-Marie Le Pen, une erreur qui lui avait coûté sa place à l’époque, tant on trouvait l’image outrancière alors qu’elle était très édulcorée.

Une histoire tirée par les cheveux

Ou plutôt, deux histoires pour le prix d’une. La première, c’est celle d’une déception amoureuse. Jordan, 9 ans, est éconduit par la petite fille de ses pensées, qui lui en préfère un autre. Mauvaise réaction du petit garçon, qui manifeste son affection, comme c’est souvent le cas, par un comportement à l’opposé de ses sentiments et de ses intérêts, en tirant les cheveux de sa belle dans la cour de récréation.