Magouille blues

Alors, je sais, une mise en garde à vue ne signifie pas reconnaissance de culpabilité. L’avocat de Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, se dit persuadé de l’innocence de son client dans l’affaire d’un supposé favoritisme envers le club de Montpellier qui appartient à son ami, le milliardaire Mohed Altrad également entendu par le Parquet national financier. L’argument est imparable : « s’il y avait quelque chose de sérieux dans le dossier, je le saurais », avance-t-il. Peut-être. Mais le dirait-il ? Son métier n’est-il pas de le défendre, quelle que soit la réalité des faits ?

Surhumain

Ce que le vainqueur du Tour de France 2020 a accompli pour l’emporter sur son compatriote slovène au cours d’un contre-la-montre en montagne est au sens propre « surhumain ». C’est-à-dire que sa performance ne peut pas être expliquée par ses seules qualités physiques naturelles, même si elles sont grandes, et qu’il y a nécessairement « quelque chose en plus ». Sans empiéter sur les plates-bandes de mon invitée, qui tous les dimanches, vous narre les aventures des dieux de l’Olympe, il faut bien reconnaître que les exploits réalisés par les demi-dieux du vélo ne peuvent s’expliquer sans une intervention très peu divine.

À corps défendant

La question revient régulièrement sous des formes variées. Depuis la rentrée, c’est la guerre du nombril, jugé ostentatoire par certains depuis l’avènement de la mode du « crop top », cet anglicisme qui désigne un vêtement « du haut » laissant apparaître une partie du ventre et notamment le fameux ombilic qu’il faudrait cacher, car il « distrait » les pauvres garçons incapables de contrôler leurs pulsions selon les nouvelles ligues de vertu. Autre vêtement dans le collimateur, la jupe, trop courte ou trop longue, à laquelle on attribue une fonction militante du seul fait de la préférer au jogging qui permet de dissimuler les formes.

Nom de Zeus (ou de Jupiter pour les Romains)

Cronos, marié à Rhéa, averti par un oracle qu’un de ses enfants le détrônerait, les dévorait après chaque naissance… à la sixième naissance, Rhéa lui présenta une pierre enveloppée dans un lange, que Cronos dévora. C’est ainsi que Zeus fut sauvé, élevé en Crète par les nymphes, nourri par le lait de la chèvre Amalthée et de miel. (C’est avec la peau d’Amalthée lui conférant une armure magique qu’il réussira plus tard à vaincre les Titans).