Impardonnable

Nous savions déjà, bien entendu, que des cas de pédophilie avaient touché l’église de France, comme bien d’autres dans le monde. Nous avons rapporté ici même certaines affaires telles que celle du père Preynat, et l’attitude pour le moins ambigüe de sa hiérarchie, à commencer par le Cardinal Barbarin. Mais ce que révèle le rapport Sauvé publié aujourd’hui après trois ans d’enquêtes approfondies de la CIASE, commission indépendante sur les abus sexuels dans l’église, c’est l’ampleur et l’étendue de ces faits. Environ 200 000 victimes sur une période de 70 ans et quelque 3 000 auteurs de ces crimes abominables.

Incontournable

Il est des personnages que l’on ne peut pas passer sous silence au moment de leur disparition. Bernard Tapie est de ceux-là. Je n’ai pourtant pas envie que cette chronique se transforme en rubrique des avis de convoi, mais comment ne rien dire de la disparition annoncée de l’homme d’affaires qui se bagarrait avec la maladie comme il aimait à le faire avec ses adversaires politiques, en particulier Jean-Marie Le Pen ? Bernard Tapie était né en 1943, comme la plupart de mes copains d’enfance, et j’ai l’impression qu’il a toujours été là, qu’il fait partie du paysage.

Le changement dans la continuité (suite)

Plus de 50 ans après mes débuts d’enseignante, des changements notables sont apparus dans le système scolaire français. La cause première étant une forte croissance des naissances, provoquant une évolution démographique allant de pair avec une croissance économique, illustrée par les « 30 glorieuses »

La prolongation de la scolarité à 14 ans, puis à 16 ans en 1959, la loi Haby de 1975, qui a mis tous les élèves sortant du CM2 dans les sixièmes de collège (lesquels collèges ont vu leur statut changer de cours complémentaires en cours d’enseignement général) a conduit au changement de niveau d’études des enseignants, au départ niveau licence, puis… (voir le premier billet)

Supercastex

Le Premier ministre a bêtement vendu la mèche, au détour d’une interview à la télévision à propos de l’augmentation des prix du gaz et de l’électricité. « J’ai ce pouvoir », a-t-il déclaré. Une sorte d’illumination m’a alors traversé. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Jean Castex, qui ne paye pourtant pas de mine, est en réalité un super héros doté de super pouvoirs bien cachés, comme tous ses collègues des cartoons de chez Marvel. De même que dans la journée Clark Kent est un modeste reporter du Daily Planet, il se transforme à la demande en Superman, avec la cape et le costume moulant, fendant l’air pour secourir la veuve et l’orphelin.