Récréation

Si, comme moi, vous commencez à saturer de cette élection présidentielle qui dure depuis des mois et dont il risque de ne sortir rien de vraiment bon pour notre pays, je vous propose de vous détendre un peu en vous penchant sur un autre feuilleton que l’on dirait issu tout droit de l’imagination d’un scénariste en mal d’inspiration. Il s’agit des aventures de la compagnie aérienne américaine United Airlines, dont je vous ai déjà narré les péripéties ici même il y a quelque temps. Comme dans toute série télévisée qui se respecte, je vais devoir tout d’abord vous rafraîchir la mémoire.

Voici donc le « previously », en bon français le résumé des épisodes précédents, sur la compagnie United Airlines. Nous en étions restés dans le deuxième épisode à une expulsion musclée d’un passager désigné par tirage au sort pour être la victime sacrifiée de la politique de « surbooking » de la compagnie. Une violence dûment constatée par les téléphones portables des autres passagers et diffusée instantanément sur les réseaux sociaux. Scandale absolu et contre publicité pour la compagnie, qui s’était déjà illustrée dans un épisode précédent en refoulant des fillettes sous prétexte que leur tenue n’était pas appropriée, car elles portaient des leggins. Eh bien, ce n’était que le début. Figurez-vous qu’un passager de la compagnie américaine a eu la désagréable surprise de découvrir un scorpion dans son plateau-repas. Il a senti quelque chose tomber sur sa tête, qu’il a chassé machinalement. En voulant sortir l’animal de son assiette, il s’est fait piquer et il a constaté qu’il s’agissait d’un scorpion. Par chance, l’animal ne faisait pas partie des espèces les plus dangereuses et un passager disposait d’un antihistaminique pour prévenir toute réaction allergique éventuelle.

Mais ce n’est pas tout. Il y a eu une autre victime récemment sur un vol United Airlines. Vous n’allez pas me croire. Il s’agit d’un lapin géant retrouvé mort à l’arrivée à Chicago après un voyage depuis Londres dans les soutes de l’avion. Pour sa propriétaire, qui fait commerce de ces animaux, c’est incompréhensible. Simon, c’est son nom, âgé de 10 mois et mesurant 90 centimètres, était en parfaite santé, et aspirait à devenir le lapin le plus grand du monde, comme son père, Darius, qui détient le record avec plus d’un mètre. Vous vous demandez sans doute à quoi était destiné ce lapin. Pas à finir en civet ou en gibelotte, mais à devenir animal de compagnie. Il parait qu’ils sont loin d’être crétins, bien qu’assez encombrants. Comptez quand même un budget de 2 000 carottes et 700 pommes par an. On attend avec impatience l’épisode suivant qui devrait nous apporter son lot de surprises.

Commentaires  

#1 poucette 28-04-2017 10:37
c'est méritoire d'apporter une petite récréation dans notre quotidien morose
de plus il pleut et il fait froid .ce n'est pas la visite de Macron à Châtellerault cette après midi qui va me faire sortir de mes pénates Bises
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