Plus dure sera la chute
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 26 février 2015 10:45
- Écrit par Claude Séné
Vous me connaissez, j’aime rapprocher des évènements dans l’actualité qui n’ont pas grand-chose en commun. Aujourd’hui, ce sont deux chutes qui ont retenu mon attention. La première c’est celle de Madonna au cours de la cérémonie des Brit Awards pendant son interprétation d’une chanson. Je vous résume le « drame » : la chanteuse devait se défaire d’une traîne exagérément longue, en se la faisant arracher par ses danseurs. Las, la cape trop bien attachée a résisté et Mado s’est retrouvée les quatre fers en l’air en contrebas de la scène. Une chute sans gravité, excepté pour l’amour-propre de la star, qui a poursuivi son show sans sourciller.
Un incident qui peut s’expliquer par le besoin de surenchère permanente dans le domaine de la provocation. La chanteuse de 56 ans s’est fait connaitre dans le passé par ses tenues sortant de l’ordinaire, mais elle s’est fait rattraper et dépasser par des émules telles que Lady Gaga, avec lesquelles elle ne pourra plus lutter encore longtemps, malgré la chirurgie esthétique et la discipline digne d’un champion olympique à laquelle elle s’astreint.
L’autre chute, c’est celle d’un miroir géant qui s’est décroché dans un restaurant français à New York et est tombé sur les clients, parmi lesquels se trouvait Arnaud Montebourg. Voyant que le miroir menaçait sa compagne et ex-ministre Aurélie Philipetti, Montebourg, tel Superman selon les témoins, se serait précipité pour le retenir, avec plus ou moins de succès, puisqu’il a atténué le choc, mais avec sa propre tête. Brièvement hospitalisé, il ne souffre que de légères contusions. Là aussi, on peut penser qu’il n’y a pas de hasard. Comme le dit la sagesse populaire, fortement influencée par la bible, « celui qui vit par l’épée périra par l’épée » et il n’est pas innocent que le plus fat de nos hommes politiques ait failli périr sous les coups d’un miroir qu’on le soupçonne de consulter plus souvent qu’à son tour. Il n’est pas besoin de beaucoup d’imagination pour se le figurer en marinière, interrogeant tous les jours sa psyché : « miroir, mon beau miroir, qui est le plus beau et le plus intelligent du royaume ? » Et de se rengorger à la réponse, tel le corbeau de la fable, jusqu’au jour où quelque Marine Le Pen déguisée en Blanche Neige vienne à lui piquer sa place, comme un fromage trop fait.
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