Trump, ça use énormément

Vous êtes viré ! Avant de devenir président des états-unis d’Amérique, Donald Trump a animé une émission populaire à la télévision, dans laquelle il recevait des candidats à un poste bien payé dans son entreprise, pour les éliminer un par un et n’en garder qu’un seul. C’est là qu’il a rôdé sa formule « you’re fired » par laquelle il renvoyait les candidats malheureux. Il semble qu’il ait conservé les mêmes méthodes depuis qu’il est à la tête de la première puissance mondiale. Avec une différence toutefois : les limogeages en cascade sont en train de le discréditer totalement.

Migrants : Macron est arrivé !

Sans s’presser, le grand Macron, le beau Macron, avec son ch’val et son grand chapeau… ah ! zut, je confonds toujours avec Goldorak ou la mère Denis, comme Coluche. Quoi qu’il en soit, dès qu’il aura fini de guérir les écrouelles et de marcher sur l’eau, le président va régler définitivement le problème des migrants. Il nous l’a annoncé solennellement, il ne veut plus « d’ici la fin de l’année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ». Il veut partout des hébergements d’urgence. Sauf à Calais.

L’idiot utile

Il faut vraiment en tenir une sacrée couche, comme on dit vulgairement, pour aller faire le coup de poing sur une personnalité politique, une femme de surcroit, sous prétexte que l’on serait en désaccord avec ses idées. Tout ce que l’on sait de l’agresseur de Laurianne Rossi sur le marché de Bagneux hier, c’est ce qu’elle en dit elle-même. Un homme d‘une cinquantaine d’années, pas particulièrement agressif au départ, et mécontent de la politique du gouvernement actuel que soutient la députée de la République en marche.

Fâchons-nous !

Par cette injonction, je vous invite à faire un petit voyage vers la colère, cette autre émotion de base connue de tous les humains.

C’est une émotion secondaire déclenchée par la peur ou la tristesse. Elle traduit une insatisfaction, avec les nuances qui vont de l’indignation à l’exaspération en passant par le mécontentement, la rage, la hargne. Chaque fois, il y a frustration provoquée par le décalage de la réalité telle qu’elle est, de celle que l’on voudrait. Elle nous indique qu’une limite a été franchie, on a dépassé l’envahissement de nos frontières, on se sent agressé, floué, derrière la colère se cache toujours une part de notre vulnérabilité. Elle masque un besoin de reconnaissance et d’affirmation de soi.