Encore un fusible qui saute

Dans le fonctionnement « normal » de la 5e république, voulu par le général de Gaulle au travers de la constitution de 1958, le président de la République se place en surplomb des partis politiques, et il nomme un Premier ministre chargé, avec l’aide de ses ministres, de « déterminer et conduire la politique de la nation ». La fonction présidentielle a été renforcée par l’élection au suffrage universel direct du chef de l’état, qui dispose de la possibilité du remplacement du Premier ministre, qui joue ainsi le rôle de fusible et permet parfois au Président de sortir de situations difficiles.

Le bon sens des Français

Devant l’accumulation de signaux négatifs pour une rentrée qui s’annonce très difficile, François Bayrou a choisi la stratégie préconisée par Jean-Claude Dusse, alias Michel Blanc dans « Les bronzés font du ski » : « oublie que t’as aucune chance, vas-y, fonce, on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher… » Menacé de toute part par les partis politiques de se faire censurer et renvoyé à ses chères études historiques, faisant face à un risque de blocage du pays, combattu par les syndicats et les corps intermédiaires, il va tenter de contourner les diverses oppositions qui l’ont pris pour cible privilégiée en s’adressant directement aux Français.

Le vrai du faux

Bien difficile à démêler dans l’état de l’enquête ouverte sur le refus d’accueillir un groupe de 150 jeunes israéliens âgés de 8 à 16 ans par le gérant d’un parc de loisirs dans les Pyrénées orientales jeudi dernier. Selon les enquêteurs, le gérant aurait justifié son refus par des « convictions personnelles », sans plus de précisions. Si ces faits sont exacts, on ne peut que conclure à une discrimination fondée sur la religion ou la nationalité, très probablement en lien avec le conflit israélo-palestinien qui se poursuit. Un tel acte antisémite est passible de trois ans d’emprisonnement, et justifie la garde à vue du gérant, prolongée ensuite de 24 heures.

Patrick Dils vers l’acquittement

Un événement fortuit va permettre d’ouvrir un nouveau procès pour le meurtre des enfants de Montigny-lès-Metz.

C’est le rebondissement évoqué dimanche dernier, créé par l’adjudant-chef Abgrall responsable de l’unité spécialisée « tueurs en série » qui étudie les crimes non élucidés.

Le 24 octobre 1997, il revoit son entretien de 1992 à Brest, avec Francis Heaulme déjà condamné pour trois meurtres et mis en examen pour six autres.

Conditions de paix

Ce sont souvent les plus difficiles à réunir, et chacun des protagonistes s’en fait généralement sa propre idée, incompatible avec celle de l’adversaire. Nous sommes apparemment à un tournant dans les deux conflits principaux en cours, celui qui se déroule à Gaza et celui qui oppose la Russie à l’Ukraine. Le parallélisme entre les situations, s’il est loin d’âtre absolu, est cependant frappant à bien des égards. Après la rencontre au sommet entre le président russe et le président américain, qui n’a pas donné de résultat spectaculaire, l’étape suivante consiste à faire se rencontrer le président russe et le président ukrainien. Acceptée sur le principe, la réunion bute sur le choix du lieu.