Le doulos
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 11 avril 2016 10:22
- Écrit par Claude Séné

En argot, doulos signifie chapeau. Par extension il désigne aussi un indicateur de police. C’est le titre d’un roman policier porté à l’écran en 1962 par Jean-Pierre Melville, maitre français du genre série noire. Le personnage principal est interprété par Bébel, période sombre, ambigu à souhait, au sommet de son art, avant les pantalonnades, style « guignolo ». L’intrigue, compliquée, se déroule sur fond de dénonciations et de vengeances et s’achève par la mort de tous les protagonistes. Ce qui n’est pas le cas dans l’autre affaire de « l’homme au chapeau », qui a tenu en haleine les polices européennes depuis les attentats du 22 mars.
Mince alors !
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 10 avril 2016 10:30
- Écrit par L'invitée du dimanche

L’origine de mon billet vient d’une information peut-être passée inaperçue, car elle n’était pas forcément primordiale dans notre contexte politique actuel, c’est celle d’un nouveau critère de mode, qui donnerait comme règle de pouvoir cacher sa taille derrière une feuille de papier A4 (dans le sens de la hauteur bien sûr)… soit 21 cm.
Le choix des mots
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 9 avril 2016 10:19
- Écrit par Claude Séné

Dans toute expression, il y a le fond et il y a la forme. Il y a le contenu et le contenant, et la tentation est grande de les dissocier. En particulier pour les politiques qui s’empressent de prétendre avoir été mal compris ou que leur déclaration a été sortie de son contexte, dès qu’ils se rendent compte de leurs boulettes. Les linguistes ont démontré depuis fort longtemps que ces deux aspects de la réalité étaient aussi indissociables que les deux faces d’une feuille de papier, que le message était constitué de l’ensemble et que sa signification était perçue globalement.
Mains propres
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 8 avril 2016 10:41
- Écrit par Claude Séné

On n’a jamais vu autant de personnalités s’indigner de leur mise en cause dans des affaires douteuses que depuis les fuites des petits papiers du Panama révélées par le Monde en France et une centaine de journaux de par le monde. Tout le monde est blanc comme neige, ou selon la formule du Front national, « tête haute et mains propres », un slogan des années 90, quand la justice italienne faisait le grand ménage chez les politiques corrompus. À défaut d’être réaliste, le message se veut efficace, nonobstant les interrogations récurrentes sur le financement du parti.